5. Les pentes du sud

Fiche
d'identité

Les pentes du Sud s’étendent de la Ravine Basse Vallée à La Rivière d’Abord, accueillant Saint-Joseph, Petite-Ile, Manapany, Grands Bois, Vincendo. A leur sommet, elles s’achèvent sur le massif du Piton de la Fournaise, entaillées sur toute leur longueur par la double fracture que provoquent les Rivière des Remparts et Rivière Langevin, anciennes calderas. Leur point culminant est le Morne Langevin (2416 m) qui domine la mince langue de terre du « Serré », miraculeusement suspendue au-dessus des gouffres des deux rivières Langevin et des Remparts et sur laquelle est implanté Grand Coude.

Les pentes du Sud sont parmi les plus beaux paysages cultivés de l’île (avec le bas des pentes des Makes et du Dimitile vers Saint-Louis). La lumière vive et gaie qui baigne les pentes, la diversité des cultures, les pitons qui enflent çà et là la surface du sol, l’effet balcon sur la mer que produisent les falaises, la grande diversité des sites littoraux, contribuent à leur grande valeur.

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EPCI concernée : CASUD, CIVIS
Communes concernées : Saint‑Pierre, Petite‑Île, Saint‑Joseph, Le Tampon, Saint‑Philippe
Ces cartographies étant des compilations de couches pouvant évoluer, vous pouvez vous rendre sur le site Carmen (CARtographie du Ministère de l’Environnement) afin d’accéder aux couches à jour, ainsi qu’à toutes les données SIG publiques.

Unités de paysages
locales

5a. Les pentes littorales du sud
5b. Les mi-pentes cultivées du sud
5c. Les hautes pentes pâturées et boisées du sud
5d. Le mini-cirque de la plaine des Grègues
5f. La rivière des Remparts
5g. La rivière Langevin
5h. Basse Vallée
5a
Les pentes littorales du sud
Un littoral dit “sauvage” du fait de la houle qui bat la côte rocheuse de basalte, baignant dans une vive lumière. Mais une urbanisation linéaire qui réduit cette impression.
5a
Les pentes littorales du sud
Un littoral dit “sauvage” du fait de la houle qui bat la côte rocheuse de basalte, baignant dans une vive lumière. Mais une urbanisation linéaire qui réduit cette impression.
5a

Les pentes littorales du sud

Un littoral dit “sauvage” du fait de la houle qui bat la côte rocheuse de basalte, baignant dans une vive lumière. Mais une urbanisation linéaire qui réduit cette impression.

5b

Les mi-pentes cultivées du sud

De longues pentes cultivées, diversifiées et étonnamment boursouflées de pitons volcaniques. Des phénomènes d’urbanisation linéaires sensibles.

5b

Les mi-pentes cultivées du sud

De longues pentes cultivées, diversifiées et étonnamment boursouflées de pitons volcaniques. Des phénomènes d’urbanisation linéaires sensibles.

5c

Les hautes pentes pâturées et boisées du sud

Des pentes hautes où la forêt n’occupe qu’une part restreinte, contrairement au restant de l’île, du fait d’une extension des pâturages jusqu’à près de 2 000 m d’altitude.

5c

Les hautes pentes pâturées et boisées du sud

Des pentes hautes où la forêt n’occupe qu’une part restreinte, contrairement au restant de l’île, du fait d’une extension des pâturages jusqu’à près de 2 000 m d’altitude.

5d

Le mini-cirque de la plaine des Grègues

Une incision dans les longes pentes du sud, occupée par une urbanisation diffuse au milieu des cultures

5e
5e. Le mini-cirque de Grand-Coude Un étonnant plateau perché à 1 100 m d’altitude entre les deux énormes rivières Langevin et des Remparts, auquel on accède par l'étroite échine du Petit Serré.
5f

La rivière des Remparts

Profonde échancrure vaste comme un cirque, presque vierge (hormis Roche Plate, pas d’urbanisation au-dessus de 150 m d’altitude) qui prend naissance brutalement à 2300 m d’altitude dans le massif du volcan.

5g
La rivière Langevin Profonde échancrure jumelle de la rivière des Remparts, mais elle est habitée jusqu’à 600m d’altitude (Grand Galet) et intensément fréquentée pour sa fraîcheur.
5h

Basse Vallée

La Vallée Heureuse, sauvage et peu accessible au-dessus de 800m, qui atteint 2 000m d’altitude en contrebas des landes de Foc Foc (rebord de la caldera du volcan).

Caractéristiques
paysagères

Un durcissement du paysage habité et une banalité de l'architecture qui tranchent violemment avec la qualité des paysages agricoles et naturels.
Une urbanisation largement diffusée dans l'espace à la faveur des routes.
Un paysage littoral de caractère, particulièrement riche en sites diversifiés.
Une forêt des Hauts réduite...
Rivière des Remparts et Rivière Langevin : deux ravines spectaculaires, connectant le sud au volcan.
Un patrimoine fragile de cases et de jardins créoles, en voie de disparition.
Des paysages agricoles remarquables.
Structures paysagères

Des longues pentes agricoles magnifiées par les nombreux pitons qui ponctuent les pentes

Les pentes du Sud, de Saint-Pierre à Basse Vallée, vue aérienne schématique des reliefs (dessin Agence Folléa-Gautier, extrait de l’étude pour la valorisation des grands paysages de La Réunion, DDE 1994).
Les pentes agricoles du Sud, animées par les boursouflures des pitons (dessin Agence Folléa-Gautier, extrait de l’étude pour la valorisation des grands paysages de La Réunion, DDE 1994).
Le haut Piton Bernard (570m), à proximité de Vincendo, est un des anciens cônes volcaniques les plus visibles dans le grand paysage du sud.
Le Piton de Mont Vert, bien visible dans les pentes agricoles et urbanisées de Grands Bois.
Saint-Joseph et son Piton Babet.
Les pitons de Manapany, parmi les plus élégants de l'île, car leur mise en culture révèle leurs formes.
De zéro à 2000 m d’altitude, les longues pentes du sud sont largement agricoles. Cultivées en canne dominante et autres cultures diversifiées entre la mer et 600 m d’altitude, elles sont consacrées à l’élevage au‑dessus. De nombreux cônes volcaniques aux formes souples élégantes surgissent ponctuellement, offrant des repères, dans les champs comme en ville.

Des forêts plus réduites qu’ailleurs

Le sentier pédagogique de Notre-Dame de la Paix offre une courte balade dans la forêt, dans l’ambiance magique et brumeuse de la forêt humide.

Repoussées par l’agriculture et l’urbanisation, les forêts occupent peu d’espace, contrairement aux autres pentes de l’île. Elles se concentrent en reliquats entre 700 et 1 700m : forêt départementale de Notre-Dame de la Paix, forêt communale de Petite-Ile et au-dessus de Grand Coude jusqu’au Morne Langevin. La forêt de Notre-Dame de la Paix, relique de forêt tropicale de montagne sous le vent plus ou moins bien conservée et très fragmentée, se prolongeant dans les bas par la forêt Bois de Couleur de moyenne altitude de la Mare et de la Petite Plaine dans les Hauts de Petite Île.

Plus vaste, la forêt de la Crête au-dessus de Vincendo, atteint 2 100 m avant de laisser place aux landes et branles d’altitude liées au Piton de la Fournaise (Foc-Foc, …). Encore très bien conservée, elle est accessible par quelques sentiers dont le sentier des orchidées qui permet une « escapade » dans un univers brumeux constamment humide où tous les supports sont colonisés par des plantes dont de remarquables orchidées.
Ces espaces forestiers sont connectés entre eux vers l’Est avec les différentes ravines notamment mais sont interrompues vers l’Ouest pour laisser place à l’urbanisation et l’agriculture du Tampon.

Sur les mi-pentes comme à la Ligne d’Equerre, quelques lambeaux de forêt semi-sèche sont encore présents au sein de zones urbaines.

Un grand paysage d’élevage et de maraîchage en altitude

Les hauts du sud : lumière vive, diversité agricole et ouvertures lointaines (ici sur la montagne du Dimitile).
Les hauts du sud : large ouverture sur le littoral de Saint-Pierre.
Dans les hauts, les nuages qui s’accrochent génèrent suffisamment d’humidité pour favoriser l’élevage mais aussi le maraîchage. Les nombreuses ravines, bordées de boisements linéaires, découpent les pentes pâturées jusqu’à former par endroits un « bocage ». Des ouvertures visuelles particulièrement vastes s’ouvrent sur les pentes jusqu’au littoral du Tampon et de Saint-Pierre, ainsi que sur les hauts de Cilaos (Dimitile, Piton des Neiges).

Un paysage rare et précieux de cultures assez diversifiées qui tombent dans la mer

Les belles pentes agricoles de Giroflé au-dessus de la mer, non loin de Vincendo.
Cultures diversifiées dominant la mer, qui valorisent le paysage et ouvrent les vues (RD 30 vers Grande Anse).
Champs de poireaux en tremplin sur l’océan (photo en 2010).
Ananas et vergers, sur les pentes de Mont-Vert.

En-dessous de 600m, les pentes cultivées, en tremplin au-dessus de la mer, semblent se jeter dans l’océan, générant un paysage “agro-marin” de grande qualité, rare et original à La Réunion. Les cultures plus diversifiées, constituées de canne dominante mais aussi de vergers de fruitiers, de plantes aromatiques et condimentaires, d’ananas, de curcuma…, concourent à la qualité des paysages. La plupart offrent des ouvertures visuelles bienvenues lorsque la canne est haute.

Rivière Langevin, rivière des Remparts : de grandes et profondes vallées spectaculaires, aux rivières pérennes, très attractives

La rivière des Remparts dans sa partie amont, vue de Notre-Dame de la Paix ; au centre la cicatrice de l'effondrement du Bras de Mahavel (1965).
Le magnifique paysage de la rivière Langevin, un monde en soi protégé par ses hauts remparts couverts de végétation.
Cascade de Grand-Galet, rivière Langevin.
La rivière Langevin, un paysage de fraîcheur, intensément fréquenté pour le pique-nique, la baignade, la pêche .
Le domestique sur fond de toile sauvage : tout le charme de La Réunion ; ici à grand Galet, rivière Langevin.
Les deux rivières des Remparts et de Langevin, formées dans d’anciennes calderas, relient le sud au volcan. Avec leurs dimensions hors du commun, parmi les plus profondes et vastes de l’île, et leur eau pérenne et généreuse, elles composent des mondes en soi très appréciées pour la fraîcheur offerte : le pique-nique, la baignade, la pêche, le sport, la randonnée (accès au volcan) s’y pratiquent intensément, notamment dans la rivière Langevin. Dans cette dernière, des aménagements récents tentent d’organiser la fréquentation touristique et de loisirs grandissante au fil de la route accessible en voiture jusqu’à Grand-Galet, ombragée de vieux arbres fruitiers et accompagnée de cultures : avocats, letchis, bananes, mangues ananas, cresson, …. Les deux rivières sont reconnues pour leur richesse faunistique. Elles constituent avec la ravine de Basse Vallée des zones de reproduction et de migration des oiseaux marins (dont le rare Pétrel noir), ainsi que des sanctuaires pour des formations et espèces végétales inaccessibles en rempart.
Le cirque perché de Grand-Coude (dessin Agence Folléa-Gautier, extrait de l’étude pour la valorisation des grands paysages de La Réunion, DDE 1994).
Grand Coude et le site du Serré vus de Notre-Dame-de-la-paix : une étroite bande de terre comme suspendue dans le vide entre les deux rivières Langevin et des Remparts.
Les deux rivières sont également attractives par les vues rares mais spectaculaires qu’elles ouvrent depuis les rebords hauts de leurs remparts : Notre-Dame de la Paix, le Nez de Bœuf (voir les unités de paysage du Volcan et de la plaine des Cafres), le Morne Langevin (au bout de la plaine des Remparts). Entre les deux énormes entaillent qu’elles forment, le site du Petit Serré, comme suspendu en l’air, n’est pas moins étonnant. Il donne accès à Grand Coude. Dans ce mini-cirque, à partir des années 1920, la forêt a laissé place au géranium, puis aux cultures maraîchères puis à des essais de culture de thé. Aujourd’hui, une mosaïque de cultures, de pâturages et de lanières forestières, installée sur les faibles pentes du cirque, sur des terres fertiles et dans un climat humide favorable, participe à l’atmosphère paisible et fraîche du cirque que la végétation d’altitude (acacias, platanes, cryptomerias, filaos) et les jardins fleuris (hortensias et agapanthes…) viennent renforcer.

Une côte de caractère, aux lumières vives et contrastées, riche en sites variés

Lumière vive, falaise de lave noire, mer bleue intense, vagues puissantes, écume blanche : les caractéristiques très attractives de la côte sud, dite « sauvage » (ici à la Pointe Langevin).
La côte sud vue depuis la Pointe de la ravine des Cafres ; à l'horizon le Piton de Grande Anse.
La plage de Grands Bois.

Baignée dans la lumière du sud plus vive qu’ailleurs, battue par une houle océanique puissante, la côte sud offre un paysage au fort caractère, très appréciée et intensément fréquenté. Sa forme plus festonnée qu’ailleurs favorise la diversité des paysages et leur perception : succession de pointes (Pointe Marcellin à Vincendo, Pointe Langevin, Pointe de la Cayenne à Saint-Joseph, caps et île de Petite-Ile, Piton de Grande Anse, Pointe du Parc à Terre Sainte) ; succession d’anses, dont Grande Anse, baie de Manapany, marine de Vincendo, … ; nombreux sentiers « pêcheurs » souvent périlleux et impraticables lors de fortes houles. Qualifiée de côte sauvage même si l’urbanisation n’est jamais loin, elle est majoritairement rocheuse, offrant le spectacle permanent de la houle ; mais elle présente aussi des bribes de plages coralliennes, à la faveur d’un petit récif frangeant : longue plage semi rocheuse de Grands Bois, site magnifique de Grande Anse, très attractif ; et des rivages de galets à l’exutoire des grandes rivières : Saint-Joseph, Manapany.

La côte abrite des reliques de végétation littorale en flanc de falaise et des zones propices à la nidification et à la reproduction de paille en queue et de puffins. Le Lézard vert des Manapany, endémique et menacé à La Réunion, présente ses uniques populations au niveau des formations littorales bien conservées entre Piton Grand Anse et la pointe de Langevin.

Le beau site de Grande Anse, rare plage de sable à la fréquentation extrême

La plage de Grande Anse, toujours intensément fréquentée, récemment réaménagée.

Une scénographie de découverte du paysage littoral s’opère progressivement par la voie en lacets traversant des pentes ondulées des cannes jusqu’à Piton Grande Anse, imposante « colline » boisée plongeant dans la mer. La baie présente sans doute la plus belle plage de l’île avec ses sables coralliens, ses deux anciens fours à chaux et son arrière-plage large, ombragée et plantée de cocotiers. C’est aussi l’un des sites littoraux les plus fréquentés du sud, régulièrement envahi de voitures et d’une population à la recherche d’un lieu de pique-nique ombragé. Il a fait l’objet de réaménagements récents de qualité, sans que la sur-fréquentation soit encore réglée.

Le piton Grande Anse abrite des stations d’espèces végétales indigènes, rares et endémiques et protégées, constituant une végétation littorale typique. Ce piton est sillonné par des petits sentiers offrant des points de vue remarquables sur cette anse et sur les falaises rocheuses constamment survolées par les pailles en queue qui y nichent. Ce piton est également un important site de nidification pour les oiseaux marins (puffin tropical, puffin du Pacifique, paille en queue). Au-dessus de ces côtes rocheuses, le ballet virevoltant des pailles en queue est assez typique de ce secteur.

Une urbanisation largement diffusée dans l'espace à la faveur des routes

2020
1950
Un paysage habité de la route globalement durci et banalisé par les aménagements au fil du temps : développement d’habitat et d’activités, imperméabilisation des sols, clôtures en dur, réduction des emprises de jardins, publicités et mobilier urbain.
Le paysage des pentes de Petite-Ile, en 2010 et en 2022 : une densification progressive de l’urbanisation.
2022
2010
Urbanisation littorale à Manapany.
Le cirque de la plaine des Grègues (dessin Agence Folléa-Gautier, extrait de l’étude pour la valorisation des grands paysages de La Réunion, DDE 1994).
Le mini-cirque de la Plaine des Grègues : seule inflexion dans les pentes sud, qui crée un beau site bordé de grandes pentes boisées, au sein duquel s’étend une urbanisation dispersée d’habitat banal.
Constructions au fil de la route Hubert-Delisle, hauts de Petite-Île.
Le long du littoral comme à travers les pentes agricoles, les routes voient leurs abords largement colonisés par l’urbanisation d’habitat individuel. De longs kilomètres sont ainsi urbanisés en continu, fastidieux à parcourir : de Saint-Pierre à Grand-Bois, de Manapany à Vincendo, de Bérive à Saint-Joseph, etc. Ils n’offrent pas de qualité particulière, par la faiblesse des micro-centralités et par la banalité architecturale du linéaire suivi. Ils ne libèrent que de rares coupures d’urbanisation, fenêtres de respiration fragiles et précieuses qui dégagent les vues par ailleurs privatisées et confisquées par le bâti. Mais, sur les pentes au fil de la route Hubert-Delisle, autrefois route-paysage (« Une des plus belles routes des pentes intermédiaires de l’île s’organisant en route paysage : la Route Hubert-Delisle ou D3 qui va du Tampon à Saint Joseph » Etude paysagère de 1994- DDE/Folléa-Gautier), le pittoresque de la route persiste par endroits : parcours rythmé par les passages de certaines ravines, tracé sinueux et belles vues sur le littoral, ambiance fraîche des jardins, des palmistes, des fanjans, des bananiers et des bambous….
Saint-Joseph vu depuis les pentes de Piton Babet : un développement urbain marqué sur les pentes et le littoral, malgré un site naturellement contraint. Développement de tous côtés. Même le piton Babet, bordant le centre-ville, n'a pas échappé à la pression urbaine. Sur le littoral, les pentes cultivées rejoignant les belles falaises subissent la déprise agricole, et malgré la Loi littoral, des cases s'y sont implantées. Une ville implantée à l'embouchure de deux ravines, très exposée aux aléas de crue. Urbanisation modifiant ainsi le chemin naturel des écoulements d'eau. Zone à risque illustrée par les inondations et les coulées de boue de ces dernières années.
Le centre-ville de Petite-Ile, entièrement bitumé et dévolu aux voitures, au détriment du confort de vie et de l’attractivité.
Dans ce contexte, les centres-villes manquent d’attractivité en termes de paysage à voir et à vivre, encore largement pris par le tout-bitume et tout-voiture.

Enjeux et préconisations

Enjeux
de préservation
et de mise en valeur
Enjeux
de réhabilitation
et de création

Enjeux et préconisations
de préservation et de mise en valeur

Les espaces agricoles

Urbanisation diffuse dans les pentes de Petite-Île, vue depuis le cimetière du Piton du Calvaire.
Le grand espace agricole non mité de Mont‑Vert, un paysage agricole « pur » devenu rare et précieux à La Réunion, juste au‑dessus de Saint‑Pierre.
Champs mixtes et océan, Manapany-les-Bas.
Champs de canne et champs d'ananas, pentes hautes du sud.
Plaine des Grègues, arrivée à la maison du Curcuma : un paysage pas très vendeur (photo 2010).
Cocotiers dans les pentes de Giroflé, non loin de Vincendo.

Les fragiles coupures d’urbanisation

Les serres et constructions agricoles

Différents problèmes de paysage dans le développement des serres en cours au-dessus de Vincendo.

Les pitons

Problème de terrassements à flanc de piton.
Urbanisation en cours près du piton Papangue (amont de Vincendo).
Les pitons non urbanisés :

Les rebords des ravines naturelles ou agricoles

Le rebord de la rivière des Remparts, peu préservé et peu mis en valeur (vue depuis le piton de l'Entonnoir).
Problème d'urbanisation trop proche du rebord de ravine, sans passage ; ici à Saint-Joseph.
Point de vue de Notre-Dame de la Paix ; rare point de vue sur la rivière des Remparts.

Le patrimoine architectural et végétal

Case créole, Manapany-les-Bas.
La case et son jardin créole, fragile patrimoine en voie de disparition.

L’urbanisme végétal (quartier habité arboré)

Le tissu végétal urbain, précieux pour la qualité du cadre de vie et des paysages bâtis ; ici à Saint-Joseph.

Les routes paysages (ouvertures visuelles sur le grand paysage)

Exemple d'ouverture visuelle depuis la route, RD 32, Petite-Ile.
Route paysage dans les hauts vers le Petit Tampon.

Enjeux et préconisations
de réhabilitation et de création

Les sites littoraux d’accueil du public

Cas de stationnement trop proche du trait de côte, envahissant et banalisant (Pointe Langevin).
Cale de Vincendo, stationnement et minéralisation trop proche du trait de côte.

Les bords de remparts des rivières

Photo 1
Un cas de vue magnifique sur la rivière des Remparts (photo 2)… totalement masqué par des installations médiocres : coffret et poste électrique, poubelle de tri, déchets sauvages (photo 1) (rue Guy de la Ferrière, Saint‑Joseph).
Photo 2

Les espaces agricoles mités par l’urbanisation diffuse

2022
2010
Le paysage des pentes de Petite-Ile, en 2010 et en 2022 : une densification progressive de l’urbanisation.
Le paysage des pentes de Petite-Île.
Scénario
« Poursuite de
l’étalement urbain »
2022
Scénario
« Maîtrise de
l’urbanisation »
2022
Ce photomontage propose une évolution possible de ce site, parmi d’autres devenirs envisageables. Il ne reflète pas une destination réelle projetée. En illustrant les recommandations générales qui figurent dans l’Atlas, il affiche un objectif purement pédagogique.

Les bâtiments agricoles

Cas de bâtiment agricole trop blanc, au-dessus de Saint-Joseph.

Les formes urbaines et architecturales non adaptées au contexte existant

Durcissement du paysage habité, même en plein espace rural. Ici Chemin Baguettes.
Cas d’urbanisation récente excessivement hétéroclite (Petite-Ile).
Urbanisation dispersée, plaine des Grègues.
Problème de clôtures en dur banalisantes à Saint-Joseph.

Les centralités urbaines, notamment de Petite-Ile, de Saint-Joseph

Cas de belle perspective sur l’église de Saint-Joseph (rue du Général Lambert), envahie par les voitures au détriment des piétons.
Le centre-ville de Petite-Ile, à requalifier.

Les sites spécifiques à valoriser

Le site de l’usine du Piton (Saint-Joseph) : cas d’accueil du public à améliorer en termes de paysage : organisation des accès et stationnements, valorisation de la ruine, renaturation, mise en scène de la mer…
Le littoral de Saint-Joseph à revaloriser (Bd Joseph Leneveu) : revalorisations architecturales, réorganisation des circulations et des stationnements, lutte contre l'érosion, ...
L’accès à la rivière des Remparts « confisqué » par une carrière.
Bords de la rivière des Remparts dans le centre-ville de Saint-Joseph.
Terre-Sainte : le bord de mer et ses ficus, à mettre en valeur.
Terre-Sainte, espace à requalifier (marine) - photo 2010.

Bien que des continuités écologiques haut-bas soient bien matérialisées par les grandes ravines, il manque cruellement de connexion entre les différentes reliques de végétation naturelle présentes sur le territoire, notion de continuités transversales au niveau de l’arrière littoral et des mi-pentes notamment.

Les routes et abords de voies dégradés

Cas de délaissé routier à réaménager en point de vue ouvert sur la côte (RN2 entre Basse Vallée et Vincendo).
Cas de réseaux aériens envahissants (Grands Bois).
... Et demain ?
Aujourd'hui...
Ce photomontage propose une évolution possible de ce site, parmi d’autres devenirs envisageables. Il ne reflète pas une destination réelle projetée. En illustrant les recommandations générales qui figurent dans l’Atlas, il affiche un objectif purement pédagogique.
Entrée de ville dévalorisée par les panneaux publicitaires (ici à Petite‑Île).
Point noir, bord de la RN 2 vers Grande Anse (photo 2010).

Structures paysagères

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