15. Le massif du Piton de la Fournaise

Fiche
d'identité

Culminant à 2 600 m d’altitude à l’est de l’île, le Piton de la Fournaise est créateur de paysages impressionnants liés au volcanisme actif ou récent. Il constitue l’attraction majeure de l’île, recevant des centaines de milliers de visites par an. Malgré cette foule, le volcan entretient son mystère :
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EPCI concernées : CIREST, CASUD
Communes concernées : Sainte-Rose, Saint-Philippe, Saint-Joseph
Ces cartographies étant des compilations de couches pouvant évoluer, vous pouvez vous rendre sur le site Carmen (CARtographie du Ministère de l’Environnement) afin d’accéder aux couches à jour, ainsi qu’à toutes les données SIG publiques.

Unités de paysages
locales

15a. Les branles de la plaine des Remparts
15b. La plaine des Sables
15c. Les branles du tour de l’Enclos (Pas de Bellecombe, Foc‑Foc)
15d. Le Fond de la Rivière de l’est
15e. L’Enclos Fouqué et le cratère Dolomieu
15f. Les pentes du Grand Brûlé
15a

Les branles de la plaine des Remparts

Une lande d’altitude couverte de végétation altimontaine aux couleurs argentées, vert jaune et vert-de-gris, largement endémique.

15b

La plaine des Sables

Aplanie et nappée de lappili scoriacés de couleur rougeoyante, c’est Mars sur Terre.

15c

Les branles du tour de l’Enclos (Pas de Bellecombe, Foc-Foc)

Ils forment les mêmes paysages que ceux de la rivière des Remparts, mais bordent l’Enclos, caldera du volcan.

15d

Le Fond de la Rivière de l’Est

Vaste plaine allongée en contrebas du volcan, où alternent forêt et pâturages (savanes).

15e

L’Enclos Fouqué et le cratère Dolomieu

Caldera la plus récente du volcan, formant un paysage impressionnant, austère, en noir et gris.

15f

Les pentes du Grand Brûlé

Exutoire du Volcan vers l’océan, les pentes du Grand Brûlé, sauvages et désertes, restent presque toujours noyées dans les nuages, ne laissant découvrir que par lambeaux ses pentes noires, blanches ou vertes selon l’âge des coulées.

Caractéristiques
paysagères

La rivière des Remparts et la rivière Langevin, entailles vertigineuses.

Les pentes du Grand Brûlé, ample exutoire du volcan vers l’océan.
Une diversité de paysages très singuliers.

Une fréquentation intense sur un site fragile et relativement dangereux.

Un paysage des origines fascinant. L’Enclos Fouqué et le Cratère Dolomieu : un paysage austère impressionnant.

La plaine des Sables : fragment surprenant de Mars sur Terre.

Les branles d’altitude de la plaine des Remparts : une palette de couleurs rare et subtile.

Une scénographie de découverte remarquable par la route du volcan ou le GRR2.

Le Fond de la Rivière de l’Est : une plaine étonnante en contrebas du volcan.

Structures paysagères

Un paysage des origines fascinant​

Ambiance ténébreuse dans l’Enclos, due aux émanations de chaleur et d’humidité de la lave formant un épais brouillard.
Culminant à 2 600 m d’altitude, le Piton de la Fournaise accroche l’humidité de l’Océan Indien porté par les alizés. Il reste donc le plus souvent caché dans les nuages qui courent au sol, balayé par les vents et la pluie, énorme et pourtant discret. Depuis la RN2 qui passe à son pied à travers le Grand Brûlé, très rares sont les jours, les heures ou même les minutes où le volcan daigne s’afficher dans toute la splendeur de ses grandes pentes de lave courant vers l’océan. Mais en l’abordant par ses hauteurs, il arrive relativement fréquemment que sa tête émerge de l’écharpe de nuages qui l’enserre en contrebas, et s’offre au soleil comme au regard des visiteurs, en particulier le matin tôt et parfois en fin de journée. À vrai dire, cette météo difficile et capricieuse s’accorde parfaitement à la nature mystérieuse de ce paysage des origines : en haut la lave couvre de noir les étendues austères et nues, et la vie naît sous la forme d’une végétation rase aux étranges couleurs grises et bronze. En bas ces mêmes laves affrontent le ressac puissant de l’océan, et la végétation varie du lichen à l’arbre selon l’âge des coulées. Malgré son relatif isolement dans l’île et ses conditions climatiques incertaines, ces paysages exceptionnels attirent irrépressiblement les visiteurs, qui seraient 400 000 chaque année à atteindre le Pas de Bellecombe. C’est de ce rebord de caldera que s’offre à voir l’imposant cône du cratère Dolomieu, trônant isolé dans son sombre Enclos.

Une diversité de paysages très singuliers​

Le volcan au coucher de soleil.
Le massif de la Fournaise ne se réduit pas à son clou de spectacle que constitue le cratère Dolomieu. Il offre en réalité une diversité de paysages étranges.
Le rempart de la Plaine des Sables, caldera ancienne.
Les successions de calderas génèrent des paysages aux forts accidents topographiques, avec des cassures et des remparts : la vaste caldera d’effondrement que forme l’Enclos, profonde de 100 à 300 m, se prolonge en forme de U autour du Grand Brûlé, marquée par de longs remparts — de Bois Blanc au nord, du Tremblet au sud) qui descendent jusqu’à la mer. La caldera plus ancienne à l’ouest est bordée par le Rempart des Sables, d’où se découvre l’autre joyau du massif qu’est la Plaine des Sables.
La rivière des Remparts. Vue depuis le Nez de Boeuf sur la route du volcan (dessin Agence Folléa-Gautier, extrait de l’étude pour la valorisation des grands paysages de La Réunion, DDE 1994).
Des remparts plus vastes encore cassent brutalement autour du massif et contribuent à l’isoler, mais aussi à offrir des balcons vertigineux sur de profonds paysages d’entrailles, aussi spectaculaires que ceux des cirques : c’est notamment vrai à l’ouest et au sud avec la rivière des Remparts et la rivière Langevin. Mais c’est aussi vrai au nord avec la rivière de l’Est.
Alternances de coulées noires et blanchies par les lichens, dans le Grand-Brûlé.
Les âges différents des éruptions génèrent des paysages minéraux et végétaux contrastés : lappili rouge pour la plaine des Sables, lave noire plus ou moins cordée pour les coulées basaltiques les plus récentes, lave blanchie par les lichens après seulement quelques années, étendues bronze et grises des landes d’altitude (branles) couverte de végétation altimontaine.
Le piton dans l’Bout ou Piton des Sables, avec la tache brillante de la Mare de Scories.
Le cratère Commerson.
Enfin des pitons et cratères ponctuent les étendues et accrochent l’œil par leurs élévations aux formes souples et élégantes.

Une scénographie de découverte remarquable par la route du volcan ou le GRR2​

La plaine des Sables et la trace de la route du Volcan, avec les derniers feux sur le Piton de la Fournaise au loin.

Depuis Bourg-Murat dans la plaine des Cafres et jusqu’au Pas de Bellecombe, la route forestière du Volcan met en scène la succession des paysages du massif, dans une dramaturgie grandissante. À proximité, le GRR2 offre un parcours similaire.

La route s’élève progressivement en lacets à travers les belles pentes pâturées et boisées qui dominent la plaine des Cafres, ouvrant des vues immenses par temps clair vers les autres sommets de l’île (Piton des Neiges, Roche Écrite…). Voir l’unité de paysage n°16 : La plaine des Cafres.

Elle atteint alors 2 000 m d’altitude et gagne les paysages du volcan dans toute leur diversité, dont les caractéristiques sont détaillées ci-après jusqu’à l’Enclos Fouqué.

La rivière des Remparts et la rivière Langevin, entailles vertigineuses​

Jeu des nuages dans la rivière des Remparts, vu du Nez de Bœuf.
À 2 000 m d’altitude, la route du volcan court autour du rebord de la rivière des Remparts, mettant en scène l’entaille vertigineuse de la rivière, en particulier au point de vue du Nez de Bœuf, avec 800 m d’à-pic. Plus au sud et accessible à pied, le point de vue du Morne Langevin offre quant à lui un point de vue non moins spectaculaire, avec plus de 1 000 m d’à-pic au-dessus de la rivière Langevin et de ses bras affluents. Un sentier de randonnée se glisse dans l’entaille pour dérouler 1 600 m de dénivelé jusqu’à la route à Grand-Galet.

Les branles d’altitude de la plaine des Remparts : une palette de couleurs rare et subtile​

Les fourrés denses des branles d’altitude, vus de la route du Volcan près du Nez de Bœuf.
La lande de la plaine des Remparts peu avant la Plaine des Sables.
Les landes du volcan, sur la plaine des Remparts.
La route du volcan à travers la plaine des remparts.

À 2 100-2 300 m d’altitude, la route du volcan traverse les landes couvertes de végétation altimontaine aux belles et étranges tonalités grises et bronze, et piquées de pitons.

Cette végétation singulière de haute altitude (au-delà de 2 000 m d’altitude) présente un fort taux d’endémisme qui ajoute à sa valeur. Elle forme une lande à végétation basse où dominent branles verts et blancs (proche de la bruyère), avec un cortège d’espèces indigènes et/ou endémiques telles que Fleur jaune, Tamarin des hauts, Petit tamarin des hauts, Ambaville et orchidées (dont la Satyre…) … Cette végétation devient prostrée au fur et à mesure de l’altitude avec des stratégies d’adaptation au froid et à la sécheresse de plus en plus poussées (réduction des feuilles, présence de poils pour capter l’eau, desséchement en saison sèche, des feuilles appliquées sur la tige…).

D’apparence homogène, ces formations végétales présentent une organisation (altitudinale, dynamique et géomomorphologique) bien marquée.

Les petits passereaux forestiers dont le Tec-tec, l’Oiseau blanc et vert, égayent de leur présence discrète ces étendues sauvages.

La plaine des Sables : fragment surprenant de Mars sur Terre​

Traversée de la Route du Volcan dans la Plaine des Sables.
La Plaine des Sables. A gauche le Piton Haüy, au fond au centre le Piton Chisny, à droite le rempart de la Plaine des Remparts.
La Plaine des Sables au coucher du soleil.

La route du volcan aborde le rempart des Sables, marquant la caldera d’effondrement de la Plaine des Sables. La vue s’ouvre alors d’un coup sur l’un des paysages les plus étonnants de La Réunion, la plaine des Sables, par une forte scénographie de découverte, choc brutal et surprenant au détour du premier lacet. Étendue 100 m en contrebas, plate, nue et rougeâtre, dominée par les pitons qui l’ont constituée de lappiili scoriacés au fil des éruptions (Piton Haüy, Demi-Piton, Piton Chisny), elle fait irrépressiblement penser à la planète Mars. La route la traverse dans sa largeur par une piste sobre qui trace au plus court pour altérer le moins possible l’impression d’aborder un paysage vierge extra-terrestre. Un morceau de planète qui paraît vaste alors que la plaine reste objectivement petite : 3 km de long, moins de 2 de large.

Pour les marcheurs, gagner les extrémités nord et sud permet, par temps clair, de profiter des cassures brutales et surprenantes de la plaine sur le fond de la Rivière de l’Est et sur l’amorce de la Rivière des Remparts.

Sur ces sols scoriacés instables et jeunes, dans un climat altimontain rude, la végétation de la plaine des Sables paraît absente. Elle se limite à des touffes très éparses de quelques arbrisseaux et d’une espèce endémique le Cynoglosse de Bourbon (Cynoglossum borbonicum).

L’Enclos Fouqué et le Cratère Dolomieu : un paysage austère impressionnant​

L’enclos Fouqué depuis le Pas de Bellecombe : rempart de Bois Blanc à gauche, rempart du Tremblet au fond à droite.
Cratères ponctuels. Les pitons au repos… prêts à se réveiller.

Par la route du Volcan, une nouvelle et courte séquence de landes altimontaine s’ouvre. Il s’agit des branles qui bordent l’enclos Fouqué autour du pas de Bellecombe et de Foc-Foc, de même composition floristique que la plaine des Remparts. Le parking marque l’extrémité de la route du Volcan, et permet de gagner à pied le rebord de l’Enclos, caldera la plus récente. Là s’offre à nouveau, après ceux du Nez de Bœuf et du Pas des Sables, un nouveau point de vue majeur de l’île, cette fois sur le volcan lui-même. Isolé dans les étendues sombres de l’Enclos, le cratère Dolomieu dresse sa silhouette triangulaire régulière, nappée de coulées grises et noires.

L’austérité des lieux est renforcée par la rareté de la végétation et de toute forme de vie, mais aussi souvent par le vent, la brume et la pluie (il y pleut 8 m d’eau par an), et enfin par le silence que seuls troublent parfois les hélicoptères touristiques.

Lave en cordées.
Les marques blanches au milieu des champs de lave.
La chapelle de Rosemont.
Après avoir descendu le rempart, la marche à travers ce désert permet de découvrir des laves cordées, en cuirasses ou en grattons magnifiques, ainsi que la végétation nanifiée en bonzaïs par les rudes conditions de vie, donnant lieu à d’étonnants et délicats micro-paysages.
Le cratère Dolomieu dit Brûlant.
Au premier plan cratère du Bory, derrière le Dolomieu.
Traces d’éruption au sein du cratère Dolomieu.

Au sommet, le cratère austère, noir et minéral, dessine un trou profond d’1 km de diamètre. Il change de physionomie au fil des éruptions, laissant presque en permanence échapper des fumerolles.

Les remparts de l’enclos sont recouverts par une végétation indigène souvent de type éricoïde et forment des corridors écologiques continus importants pour la faune et la flore. Ces remparts constituent la limite des oiseaux forestiers qui ne s’aventurent pas plus loin dans l’Enclos, la végétation se faisant rare.

Recolonisation par des branles sur la lave de l’Enclos Fouqué.

Les coulées les plus anciennes de l’Enclos sont lentement et difficilement recolonisées par des espèces végétales à la faveur des fissures des coulées lisses (lave « pahoehoe »). Le recouvrement de ces espèces « prostrées » à cette altitude reste très faible, considérées comme pionnières et soumises aux aléas volcaniques. L’absence de végétation ne signifie pas pour autant absence de vie. Jusqu’au sommet de la Fournaise, une petite araignée noire de 1 à 2 centimètres de longueur et aux pattes velues vit dans les anfractuosités que lui procure la roche.

Les pentes du Grand Brûlé, ample exutoire du volcan vers l’océan​

Coulée de lave dans le Grand-Brûlé, vue depuis la RN2 (dessin Agence Folléa-Gautier).
Grand Brûlé avec le rempart de Bois Blanc à droite.
Exutoire des laves du volcan vers l’océan, le Grand Brûlé est cadré par les remparts de Bois-Blanc et du Tremblet, s’allongeant sur 7 à 8 km pour autant de large. Ce paysage sauvage reste méconnu, le plus souvent nimbé de nuages, très difficile et dangereux à parcourir à pied, avec des laves à vif, des failles, des cratères et pitons, et une météo très capricieuse.
Succession de forêts, et de coulées de lave (ici en 2009).
Limite franche entre 2 époques de coulées.
Les différents stades de la recolonisation végétale.

La colonisation végétale gagne la moitié inférieure du Grand Brûlé, où alternent forêts, coulées de lave nouvelles encore noires, coulées de laves récentes à l’inverse blanchies par le lichen, et tout un gradient végétal informant de l’âge de la coulée. Les nombreuses coulées de laves dans les pentes du Brûlé ont par endroits épargné et isolé des lambeaux de végétation de plus ou moins grande superficie formant ainsi des « Kipuka » à l’instar du Piton de Crac.

Le Grand Brûlé et ses coulées de couleurs différentes dans une déchirure des nuages.
L’ensemble dessine des moirures magnifiques visibles dans les déchirures des nuages presque permanents. Ces paysages épéhémères changent en fonction des éruptions, dont les coulées détruisent parfois la RN2 passant en bas de pente, et modifient le trait de côte en gagnant sur l’océan.
Lichens, fougères et bois de chapelet au pied du rempart de Bois-Blanc.
Aujourd’hui hélas la succession végétale naturelle est « devancée », perturbée par des espèces exotiques envahissantes dont le Bois de Chapelet qui domine largement le paysage des coulées récentes. La Papangue et le Paille en queue survolent ces différentes coulées.

Le Fond de la Rivière de l’Est : une plaine étonnante en contrebas du volcan​

Le gite du volcan et le fond de la Rivière de l’Est.
La rivière de l’Est, en partie comblée dans sa partie amont par des coulées de lave, dessine une plaine étonnante en contrebas du volcan. C’est vers elle que se tourne le gîte du volcan et son restaurant panoramique, en contrebas du Pas de Bellecombe.
Au pied des pentes raides de 500 m d’amplitude, elle offre un fond aplani à 1 700 – 1 800 m d’altitude, d’un peu plus de 5 X 2 km. S’y étendent des savanes (pâturages) comme la savane Cimetière ou la savane du Rond.
Des zones humides ponctuent le fond de la Rivière de l’Est.

Elles sont entrecoupées d’îlots de végétation, dont des forêts de tamarins, formant des paysages aux ambiances mystérieuses dans la lumière filtrée. La plaine abrite aussi de nombreuses mares à joncs, mousses, et quelques vestiges de l’avoune originelle.

Le fond de la Rivière de l'Est vu depuis le rebord de la Plaine des sables.

Le paysage de pâturage surprend dans ce site isolé et sauvage, avec ses prairies, maison de berger et abri en bois, cloches, fils barbelés, bouses… L’élevage tend à maintenir un paysage ouvert et à limiter le développement des espèces indigènes et l’évolution de la tamarinaie. Par ailleurs, le pâturage est profitable au développement et à la dissémination des espèces exotiques envahissantes.

Vue depuis le Cassé de la Rivière de l’Est.
Au fil des saisons et de la météo, le lit de la rivière de l’Est varie beaucoup, susceptible de se gonfler sous l’effet des fortes pluies pour devenir un véritable torrent. Au bout de la plaine, le Cassé de la rivière de l’Est est la marque spectaculaire d’un effondrement. Une cascade s’y déroule sur 700 m de dénivelé. Le point de vue est aménagé.

Une fréquentation intense sur un site fragile et relativement dangereux​

Campeurs près de Nez-de-Bœuf.
Amateurs de spéléologie dans le Grand Brûlé.
Cavaliers dans la plaine des remparts.
Le volcan attire des centaines de milliers de visiteurs toute l’année. Partie intégrante du Parc National de La Réunion, il est géré par la puissance publique. C’est surtout l’affluence pendant les périodes d’éruption qui nécessite des mesures de gestion de la fréquentation pour sécuriser le site, dont le climat rude et changeant, l’amplitude de l’altitude et les sols difficiles à parcourir à pied nécessitent des précautions et parfois des restrictions d’accès.

Enjeux et préconisations

Enjeux
de préservation
et de mise en valeur
Enjeux
de réhabilitation
et de création

Enjeux et préconisations
de préservation et de mise en valeur

Les espaces naturels des pentes (brandes, forêts)​

La plaine des Sables et la piste de la route du Volcan.
Coulées au pied du rempart de Bois-Blanc, 2009.

Les routes

Travail sur l’emprise et les couleurs de la route du volcan : site emblématique inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
... Et demain ?
Aujourd'hui...
Ce photomontage propose une évolution possible de ce site, parmi d’autres devenirs envisageables. Il ne reflète pas une destination réelle projetée. En illustrant les recommandations générales qui figurent dans l’Atlas, il affiche un objectif purement pédagogique.
Les routes paysages (ouvertures visuelles sur le grand paysage)
Route du Volcan, mise en scène du patrimoine naturel et culturel proposée par le Schéma d’interprétation et de valorisation économique (SIVE) ; approche globale et structurée de la mise en scène du patrimoine naturel et culturel enrichissant et organisant l’offre de découverte d’un territoire. « Le volcanisme actif sommital » du SIVE s’articule autour de la route du Volcan. Les sites principaux d’interprétation pour la mise en scène et l’aménagement concernent :
Gargotte ambulante au bord de la RN2.
Stationnement sauvage en bord de RN2.
Une borne datant la coulée, RN2, Grand-Brûlé.
La Route des Laves (RN2 dans le Grand Brûlé) se prête à une démarche d’interprétation par le caractère éphémère de certains aménagements recouverts par les coulées… Sites évolutifs et magiques, que les haltes et la mise en scène du volcan ou du littoral doivent ponctuer, bornes indicatives des coulées (1998, 2002, 2004, 2007…).

Enjeux et préconisations
de réhabilitation et de création

Les espaces naturels des pentes dégradés​

Les sites spécifiques à valoriser​

Structures paysagères

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