Atlas / 4. Les unités de paysage / 13. Le cirque de Cilaos
13. Le cirque de Cilaos
Fiche
d'identité
Au pied du versant sud du Piton des Neiges, le cirque de Cilaos incise profondément les planèzes de l’île ouvertes vers l’océan, jusqu’à former un monde intérieur en creux, entre les pentes de l’ouest et de Saint-Louis d’un côté, et celles du Dimitile et du Tampon de l’autre. Il se développe en cuvette circulaire profonde bordée de hauts remparts, sur une dizaine de kilomètres de diamètre, à laquelle s’ajoute l’étroit canyon qui s’allonge sur 8 kilomètres à vol d’oiseau jusqu’au bourg de la Rivière. C’est là que s’achève le cirque, avec le Bras de Cilaos, exutoire des eaux, qui perd ses remparts en canyon, gagne le littoral plus aplani et mêle ses eaux à celles du Bras de la Plaine pour former la rivière Saint-Étienne, jusqu’à atteindre la mer à Saint-Louis. Au bourg de la Rivière, porte d’entrée du cirque, la RN5 s’enfile dans le canyon du Bras de Cilaos et amorce son long et acrobatique périple en lacets et tunnels pour desservir Cilaos et ses îlets, 1 000 m plus hauts. À l’intérieur du cirque, une petite chaîne de sommets aigus, dégagés par l’érosion intense, isole le mini-cirque de Palmiste Rouge du reste. C’est la chaîne de Peter Both, dominée par la belle silhouette du Gros Morne de Gueule Rouge, dans les flancs duquel passe la route en deux tunnels. L’ample cirque se dégage à la sortie du deuxième, dominé par la dentelle de pierre impressionnante qui court en limite nord à 3 000 m d’altitude, du Grand Bénare au Piton des Neiges en passant par le col du Taïbit et les Trois Salazes. Il s’organise en trois îlets principaux : Cilaos au centre, le plus vaste et développé, Bras Sec à l’est, de l’autre côté du Bras de Benjoin, et Ilet à Cordes à l’ouest, plus isolé et éloigné en étant situé de l’autre côté de l’énorme entaille du Bras Rouge, au pied du Grand Bénare. 5 à 6 000 personnes vivent dans cet intérieur de l’île magnifique, à la fois puissant et lumineux.
Communes concernées : Cilaos,Saint‑Louis
Unités de paysages
locales
13b. Le cirque de Cilaos, Bras Sec et Îlet à Cordes
13c. Le cirque de Palmiste Rouge
Le canyon d’entrée/sortie du cirque
Profondément creusé par le Bras de Cilaos, il s’allonge sur plus de huit kilomètres à vol d’oiseau de La Rivière à Îlet Palmiste.
Le cirque de Cilaos, Bras Sec et Îlet à Cordes
Sous les imposantes silhouettes en dentelles des remparts et sommets de l’île, il s’épanouit en trois principaux ilets, séparés par les ravinements intenses du Bras Rouge et du Bras de Benjoin.
Le cirque de Palmiste Rouge
Isolé du restant du cirque par la chaîne de Peter Both, il bénéficie des silhouettes en aiguilles des pitons, dégagées par l’érosion.
Caractéristiques
paysagères
Îlet à Corde, une des plus belles valorisations des terres hautes.
La route de Cilaos, un filtre de la pression littorale.
Trois plateaux principaux habités et cultivés.
Des paysages écologiquement diversifiés.
Un cirque borné par des remparts imposants et animé de pitons, chaînes et ravines.
Un cirque clairement délimité par de puissants remparts et sommets, dessinant des horizons remarquables
En sommets ou en canyons : des reliefs marquants partout présents dans le cirque, soumis à une intense érosion
À l’intérieur du cirque et en contrebas des remparts, d’autres reliefs marquent le paysage, soit en pics et sommets, soit à l’inverse en creux et ravines.
À l’aval du cirque, c’est le long défilé du Bras de Cilaos, étendu sur 8 km à vol d’oiseau, bordé de hauts remparts, qui marque le paysage d’entrée/sortie du cirque. Malgré son étroitesse, il est habité avec Îlet Furcy et le Petit Serré.
Une route d'accès et de desserte impressionnante, théâtrale
La découverte du cirque par la route est théâtrale, organisée en 4 actes
Acte 1 : la porte d'entrée du cirque
Acte 2 : le corridor d'accès au cirque
De hauts remparts, parfois à nu, parfois verdoyants, accrochent la lumière dans le corridor de la Rivière. La route descend en corniche dans des reliefs de remparts gigantesques. Les sommets intérieurs de l’île s’annoncent déjà avec un aperçu sur le col du Taïbit et les Trois Salazes. Les méandres du Grand Bras de Cilaos tourmentent le relief jusqu’au Pavillon, rotule et repère vers l’immensité du cirque.
Les hauts sommets du cirque se font de plus en plus lisibles jusqu’à Ilet Palmiste, où s’achève l’entrée du cirque par une vue très large et magnifique courant du Grand Bénare à gauche au sommet de l’Entre Deux à droite, en passant par le Taïbit, le Gros Morne, le Piton des Neiges, le Coteau de Kerveguen.
Ce corridor en entrée du cirque constitue une des plus importantes continuités écologiques de l’île prenant sa source à l’embouchure de la rivière Saint-Etienne et au niveau de la plaine du Gol pour se terminer sur les plus hauts sommets de l’île, le Piton des Neiges et le Gros Morne site ultime de nidification d’oiseaux marins avec l’unique site au monde de nidification du Pétrel de Barau. La rivière Saint-Etienne et ses affluents qui parcourent le cirque présentent également une bonne richesse piscicole et faunistique associée.
Acte 3 : le franchissement de la chaîne de Peter Both
D’Ilet Palmiste à Peter Both, le route, vertigineuse, se tortille en d’innombrables lacets serrés pour grimper les flancs de la chaîne de Peter Both.
Sous le Gros Morne de Gueule Rouge, elle s’ouvre sur Palmiste Rouge, un cirque dans le cirque, marqué magnifiquement par les pitons taillés en pointes aigües par l’érosion.
Acte 4 : l'arrivée sur Cilaos
Des paysages écologiquement diversifiés
Le relief accidenté de Cilaos offre des habitats pour une faune remarquable, en particulier les oiseaux (colonies de pétrels de Barau, oiseaux marin endémique, ou les salanganes, hirondelles, oiseaux forestiers) et aussi pour les chauves-souris.
Un étagement de la végétation selon l’altitude mais également selon des conditions écologiques locales (nébulosité entre rempart Ouest et Est, nature du sol, topographie…) constitue un continuum écologique avec des habitats remarquables au sein de ce cirque.
Les formations végétales semi-sèches subsistent dans les parties basses et centrales du cirque (Bras des Étangs, Bras Rouge et Bras Benjoin). Au Nord, elles peuvent remonter jusqu’à 1 200 m voire 1 500 m d’altitude (Cascade de Bras Rouge, la Chapelle, sentier menant à l’Îlet des Trois Salazes), situation exceptionnelle car en principe cette formation n’est pas présente au-dessus de 700 m.
La forêt de transition de moyenne altitude particulièrement étendue au Nord du Cirque de Cilaos, au pied du massif du Piton des Neiges, aux lieux dits Matarum et Mare à Joseph.
La forêt humide de montagne ou forêt de bois de couleur des Hauts est présente entre 1 300 et 2 000 m. Elle s’étend sur une grande partie des versants Nord du Cirque : remparts du massif du Piton des Neiges (depuis le Bonnet de Prêtre jusqu’au pied du Col du Taïbit) et la forêt du Tapcal.
La forêt à Tamarin des Hauts présents sous îlots forestiers au niveau de replats sur les versants du cirque situés entre 1 700 et 1900 m d’altitude : Plateau du Petit Matarum, Forêt du Tapcal et au-dessus de l’Îlet des Salazes sur le plateau de Cap Bouteille.
Les formations végétales d’altitude s’étendent sur le Plateau des Trois Salazes jusqu’au Piton des Neiges ainsi que sur les remparts au-dessus de 2 000 m d’altitude.
Suspendus entre pitons et ravines, des îlets qui concentrent les activités humaines
- Palmiste Rouge est séparé du reste par la chaîne de Peter Both, constituant un cirque dans le cirque ;
- Cilaos Bourg occupe le plus vaste et confortable replat en fond de cirque au pied des hautes parois du Piton des Neiges ; il se prolonge à l’aval en pointe par Mare Sèche et la Plateforme ;
- Bras Sec s’isole de Cilaos par la Brad de Benjoin, au pied du rempart du coteau de Kervéguen ;
- Enfin Ilet à Cordes occupe un bout du monde, auquel on n’accède qu’après avoir longuement sinué dans les pentes de l’énorme sierra du Bras Rouge, au-delà de Cilaos bourg. Le site s’allonge en replats successifs très relatifs au pied de la haute paroi minérale du Grand Bénare, s’ouvrant généreusement sur le grand paysage du cirque.
D’autres petits îlets, constitués de quelques cases et champs, occupent des micro-replats comme Îlet Palmiste, Îlet Haut, Îlet Calebasse, Peter Both…
Le bourg de Cilaos, capitale du cirque
Le bourg de Cilaos, au cœur du cirque et développé sur le principal replat, constitue naturellement le principal centre de vie. Il jouit d’une atmosphère créole de montagne, animée par les nombreux visiteurs qui font étape dans leurs randonnées et activités sportives ou qui viennent jouir de l’air frais et de la qualité exceptionnelle de la lumière. Son centre-ville a été heureusement réaménagé pour laisser davantage de place aux piétons et aux plantations (rue du Père Boiteau, perspective de l’église…). S’il n’a pas la qualité architecturale de Hell-Bourg ou de l’Entre-Deux, il bénéficie de quelques précieuses cases de qualité, réparties dans le bourg. Ses trois mares (étangs), suraménagées, pourraient devenir plus attractives moyennant des requalifications écologiques et paysagères.
Îlet-à-Cordes, une des plus belles valorisations des terres hautes
Îlet-à-Cordes constitue un des îlets les plus étonnants et spectaculaires de l’île. Il forme une oasis inattendue au bout de la traversée du paysage sec et démesuré de Bras Rouge. Il se présente comme une succession de replats en tremplins suspendus au-dessus du vide des ravines (Bras-Rouge d’un côté et du bras de Saint-Paul de l’autre) et dominés par la paroi minérale gigantesque du Grand Bénare. Les cases y sont dispersées. Chacun de ces replats est séparé des autres par des courtes pentes abruptes et porte des cultures diversifiées. Ici des lentilles, là du maïs, là encore de la vigne sur treille. La lentille s’est développée depuis quelques années, colonisant des pentes raides en balcons sur le grand paysage, et donnant lieu à des épierrements sous forme de tas ou d’andains dont les couleurs sombres tranchent avec le vert vif des cultures. La qualité de ce paysage hors du commun et soigneusement cultivé mériterait de se prolonger vers le bâti agricole et d’habitat pour mieux maîtriser ses évolutions, aussi bien en termes de positionnement que de formes, couleurs et matériaux.
Îlet de Bras Sec, un habitat et des cultures étalées
Palmiste Rouge, un cirque dans le cirque
À l’écart de la RN5, séparé du reste du cirque par la chaîne de Peter Both, et hors des circuits de randonnées, le bourg de Palmiste Rouge apparaît paisible, dans son beau mini-cirque valorisé par les silhouettes des pitons alentours et partiellement cultivé en terrasses pour la lentille. Deux autres modestes replats accueillent des cases et des petits champs, îlet Calebasse et Ilet Haut.
Lentille et vigne : une agriculture de productions spécifiques qui dessine d’étonnants paysages
Des ravines appréciées pour le canyoning et l’escalade
Enjeux et préconisations
Enjeux et préconisations
de préservation et de mise en valeur
Les points de vue et ouvertures visuelles
Les espaces agricoles
- Identification au PLU de points de vue sur le grand paysage depuis les rebords de plateaux, les arrêts de bus, les bords de routes, les bouts de perspectives de routes, rues et voies…
- Définition d’emplacements réservés au PLU le cas échéant.
- Aménagements sobres.
- Valorisation paysagère et architecturale des abords (effacement des réseaux, plantations, reprise des couleurs des cases…).
- Protection contre l’urbanisation sur le long terme.
- Promotion des savoir-faire et adoption de pratiques agricoles non érosives : andains, bocage arbustif, bandes enherbées, terrasses, couvre-sols, etc : car l'intensification des cultures de lentilles sur les terres en pente a fragilisé les sols et favorisé les glissements de terrain, suite au défrichement.
- Lutte contre l'enfrichement et le développement des invasives.
- Valorisation agri-touristique : amélioration paysagère et architecturale des gîtes, création de parcours de découverte et de points de vue, création de circuits à thèmes, valorisation économico-touristique, apport d’information, visites guidées… Des démarches individuelles sont engagées par quelques agriculteurs soucieux de se relier aux savoir-faire traditionnels :
- à l’îlet Chicot, mise en œuvre de technique agro écologiques anti érosives efficaces sur la stabilisation et la qualité des sols et des cultures.
- à l’îlet des Salazes, ancien îlet déserté, l’association des Trois Salazes développe également des techniques agro forestières sur des sols dégradés et enfrichés.
Les espaces naturels des pentes (brandes, forêts)
- Poursuite de la requalification des boisements exotiques en boisement indigène (Tamarinaie principalement).
- Préservation des formations naturelles et notamment des formations végétales semi-sèches proches des Îlets contre le défrichement, le braconnage et les incendies.
- Vigilance sur le développement des espèces végétales exotiques envahissantes.
- Conservation des remparts pour le développement des colonies de pétrels endémiques (avec lutte contre les prédateurs — chats...).
Le patrimoine bâti
- Identification, repérage, inventaire et protection aux documents d’urbanisme.
- Encouragement à sa mise en valeur et soutien à son entretien.
L'urbanisme végétal (quartier habité arboré)
- Propositions réglementaires à intégrer au PLU, encouragement à l'urbanisme végétal par la constitution d'un écrin végétal autour de chaque case, formant ainsi le lien qui donne à l'habitat sa cohésion et son unité, la création de clôtures végétales et la possibilité d'une évolutivité de la case par des extensions à l'arrière de la case pour une meilleure intégration du bâti. Promotion d’une palette végétale adaptée aux conditions du milieu (espèces indigènes ou non invasives). Plantation et ombrage des espaces publics.
Les routes paysage (ouvertures visuelles sur le grand paysage)
- Identification des séquences et des points d’arrêts au PLU.
- Création et mise en valeur de points d’arrêts-points de vue.
- Valorisation paysagère et thématique de la route de Cilaos, d'Îlet-à-Cordes, de Bras Sec, de Palmiste Rouge… Exemples :
- Le tunnel de Gueule Rouge : espace stratégique de basculement entre deux entités du cirque. Mise en scène de la vue, aménagement plus attractif et confortable…
- Traversée des îlets : points de vue, halte et valorisation des cultures.
- Arrêt d’implantation d'habitations et commerces nouveaux le long des routes.
- Valorisation de la « porte d’entrée » du cirque lieu de transition paysagère et écologique.
Enjeux et préconisations
de réhabilitation et de création
Les voies d'accès et accueils des sites de nature
- Valorisation des sites d'accueil du public : mobilier, signalétique, plantations…
Les espaces naturels des pentes dégradés et la biodiversité
- Lutte contre les espèces exotiques le long des sentiers et au sein des foyers et notamment lutte contre la liane papillon, contre le Troène de Ceylan et contre les formations d'altitude de l'Ajonc d'Europe très problématiques.
- Prise en compte de la sensibilité environnementale du cirque dans les opérations d'aménagement des îlets : bien que Cilaos soit le cirque le plus peuplé de l'Île, de nombreuses reliques de forêt semi-sèche subsistent sur les escarpements non loin des zones habitées.
- Les activités urbaines et agricoles constituent hélas des sources de « perturbations écologiques » avec les activités agricoles et les jardins propices à la prolifération d'espèces exotiques envahissantes et augmentant la sensibilité à l'érosion des pentes voire dégradant la qualité des cours d'eau. Par ailleurs, les éclairages urbains perturbent fortement les oiseaux marins proches de leurs colonies à ce niveau.
- Promotion des aménagements respectueux des paysages et de la biodiversité :
- Respect des paysages et de la biodiversité à l'occasion de la sécurisation des routes dangereuses.
- Gestion optimale de l'éclairage des îlets afin de préserver les oiseaux marins et le paysage nocturne.
- Préservation et réhabilitation de la qualité paysagère et sanitaire des rivières, cascades et autres causes de perturbation de continuité écologique.
Les formes urbaines et architecturales non adaptées au contexte existant
- Reconquête qualitative de l’habitat existant par des dispositifs de sensibilisation et de soutien : pose de toits, peinture, clôtures végétales, accompagnement végétal, … Identification des secteurs les plus prioritaires.
- Maîtrise qualitative de l'habitat nouveau (architecture et paysage), encouragement à des dispositions architecturales et paysagères plus douces et plus durables : favoriser les toitures à pente, les couleurs, les jardins écrins des parcelles, palette végétale adaptée…
- Formation, sensibilisation, accompagnement des habitants en amont des permis de construire et d’aménager, suivi systématique des projets par des hommes de l’art (architectes, paysagistes).
- Règlement au PLU.
Cilaos, bourg d’accueil du cirque
- Poursuite et extension de la requalification de l’ambiance du bourg et de la qualité des circulations douces pour faire de Cilaos une "ville-promenade" : promenade urbaine (centre-ville), promenade de l'eau (mares, ruisseaux…), promenade parc, promenade des Buttes, promenade des "remparts" (rebords du plateau)... :
- Renforcement des liaisons piétonnes du bourg vers la Mare à Joncs, l’église, les thermes… parc public.
- Organisation du bourg dans son rapport au grand paysage : mise en scène des bords de plateau.
- Marquage des limites sud.
- Création d'un parc public de ville thermale : site du Trou Pilon ?
- Résorption des points noirs architecturaux.
Les mares de Cilaos
- Amélioration paysagère des abords :
- Désencombrement des berges prises par les équipements et constructions.
- Réduction du mobilier.
- Harmonisation des matériaux, des couleurs et des formes de mobilier et architecture.
- Re-naturalisation de berges.
- Mise en valeur des vues.
- Intégration paysagère des équipements sportifs aux alentours.
Bras sec
À Bras sec, multitude de cases, éparpillées sur l’écart, sans gestion économe de l’espace agricole… :
- Protection contre l’habitat diffus qui banalise les paysages, surconsomme les terres cultivables, ne conforte pas le lien social…
- Préservation essentielle des terres agricoles pour une agriculture diversifiée avec des dispositions réglementaires pour réduire le mitage.
- Revalorisation paysagère et architecturale, en particulier de l’entrée/arrivée sur l’îlet et du centre :
- Espaces publics moins routiers.
- Continuité et confort des circulations douces.
- Harmonisation architecturale et paysagère : toits, peinture des cases, vocabulaire végétal, mise en scène des vues sur Cilaos.
Îlet à Cordes
- Valorisation du paysage de l’îlet :
- Revalorisations architecturales, sensibilisation et soutien (toits, couleurs, clôtures végétales, plantations …)
- Identification et réhabilitation des cases traditionnelles.
- Maîtrise des enseignes, réduction de leur nombre.
- Création de sentiers de découverte de la culture de lentilles, du "tour de l’îlet"...
- Valorisation de points de vue, mise en scène de l’effet de tremplin sur le vide des bords du plateau (belvédère).
- Manifestation propre à Ilet-à-Cordes en lien avec l’agriculture, l’histoire.
Les réseaux aériens
- Enfouissement dans les perspectives sensibles.
Les aménagements de sécurisation de la RN5
Les commerces en bord de route
- Revalorisation architecturale et paysagère, amélioration de leur attractivité.