Atlas / 5. Les processus, enjeux et orientations thématiques / Les paysages de l’eau douce
5. Les processus, enjeux et orientations thématiques
Introduction :
puissance des transformations des 70 dernières années
Les valeurs paysagères clefs de La Réunion
Les paysages de l'eau douce
Les paysages du littoral
Les paysages de nature
Les paysages agricoles
Les paysages de l'habitat
Les paysages des mobilités
Les paysages des énergies
Les paysages des activités et équipements
Synthèse : les enjeux majeurs de paysage
Les paysages de l’eau douce
Processus
L’endiguement des ravines : transformation des paysages urbains
Avec la croissance de l’urbanisation, la place prise par les ravines est convoitée, d’autant que leur lit majeur est à sec et ne reçoit de l’eau qu’en cas de pluies cycloniques. Aussi endigue-t-on les ravines de façon radicale, réduisant les cônes d’épanchement des eaux à de simples filets tenus dans des lits artificiels en U bétonnés.
Le phénomène est vrai partout, particulièrement lisible à Saint-Denis qui endigue ses trois rivières du Butor, de Patate à Durand et du Chaudron, ainsi que leurs affluents. La place libérée est en général conquise par les équipements et zones d’activités.
La rivière des Galets a vu son champ d’expansion rétréci par la création de digues en épis, qui piègent les sédiments et laissent la savane conquérir ces espaces désormais hors d’eau.
À Saint Denis, l’endiguement de la Rivière Saint-Denis a toutefois intégré des berges accessibles raccordées au littoral et à la ville, et participant au parcours de promenade des citadins.
L’irrigation : transformation des paysages agricoles
À partir des années 1960-1970, l’irrigation devient majeure dans la politique agricole. Si la sécurisation de l’alimentation continue de mettre en jeu dans les plus hautes pentes, la création de retenues collinaires destinées à l’irrigation des terres, elle s’opère désormais à l’aval par des canalisations enterrées. Ce sont donc moins les ouvrages qui marquent le paysage que les effets même de l’irrigation, capables de transformer des pans entiers de territoires, grâce à de grands périmètres à vocation régionale : Bras de la Plaine 5 500 ha, Champ-Borne 1 800 ha, Bras de Cilaos 3 400 ha.
Rappelons que les rendements des exploitations sucrières passent de 50 t/ha/an sur terre non irriguée à 120 t/ha/an sur terre irriguée.
Le projet ILO
Au cours des années 1980-2010, c’est l’Ouest qui a vécu une profonde transformation de ses paysages avec l’irrigation des terres des mi-pentes et des bas.
Les étendues sèches de savane plus ou moins arbustive ont cédé peu à peu la place aux vertes étendues de canne à sucre. Le Département, avec des financements européens, a mis en œuvre l’ambitieux projet ILO (irrigation du littoral ouest) de transfert des eaux pour irriguer l’Ouest ; son coût est estimé à 855 millions d’euros (en 2009). Le principe a consisté à capter de l’eau dans la rivière du Mât et dans la rivière des Galets et à l’acheminer par canalisations enterrées sur l’Ouest. Plus précisément, les prises d’eau sur la rivière Fleurs Jaunes et sur le bras de Sainte-Suzanne, affluents de la rivière des Galets, sont reliées par un tunnel jusqu’au réservoir Mon Repos (cote 275), à partir duquel l’eau est distribuée sur l’Ouest en 8 antennes. ILO s’ajoute à une irrigation déjà assurée autour de Saint-Leu par des captages dans le cirque de Cilaos.
Les études, amorcées par le Département en 1983, ont conduit aux premiers travaux de creusement du tunnel de Mafate en 1989. Les eaux alimentent plus de 3 000 exploitations agricoles et irriguent un périmètre de 7 150 ha de terres cultivables dont :
- 500 ha déjà irrigués, notamment par les ASA (Associations Syndicales Autorisées).
- 5250 ha entre les cotes 0 et 660 m.
- 1400 ha entre les cotes 660 et 800 m.
ILO permet une augmentation de la production de canne à sucre de 300 000 t par an, soit 50 000 t de sucre. La production actuelle, de l’ordre de 200 000 t de sucre par an, est en effet inférieure au quota sucrier de La Réunion, fixé à 296 000 t. Le confortement de la filière canne – sucre – bagasse – électricité participe à la préservation de 15 000 emplois et des deux usines sucrières en activité.
Par ailleurs, le projet permet une diversification rentable en maraîchage et arboriculture (20%) et en fourrage (5%).
Le transfert des eaux permet en outre d’apporter un complément de ressource en eau pour cinq communes (Le Port, La Possession, Saint Paul, Trois Bassins et Saint Leu) comptant au total 180 000 habitants (25,5% de la population réunionnaise, données recensement 1999). Enfin il contribue à la recharge de la nappe de la Rivière des Galets (9%).
L’arrivée de l’eau suppose une stricte protection des espaces à vocation agricole, dans un contexte de forte pression d’urbanisation. Aussi en 1992 le Département a demandé au Préfet d’établir un PIG (projet d’intérêt général) qui couvre les zones agricoles (NC) des documents d’urbanisme, soit 9 200 ha. Dans la zone PIG, les projets ne doivent pas entraver la possibilité d’établir le projet d’irrigation. A l’intérieur de ce zonage, les zones irriguées, définies par DUP (Déclaration d’Utilité Publique), sont inconstructibles ; elles représentent 7 150 ha et doivent être garanties jusqu’à 10 ans après la mise en service : soit 2023.
Le projet ILO n’a pas été suffisamment conçu comme un véritable projet de paysage et de territoire, articulant les espaces agricoles ou à vocation agricole créés par l’opération, avec les espaces urbains ou à vocation urbaine existants ou nécessaires.
Un observatoire photographique des paysages de l’ILO a été mis en place par le Département sur la période 2006-2011 afin d’évaluer les dynamiques en jeu et l’évolution des paysages. La période concernée est apparue trop courte pour identifier les mutations profondes. Il serait intéressant de le reconduire aujourd’hui pour mieux percevoir les dynamiques de paysages plus de 10 ans après.
Dans le prolongement, un bilan des effets positifs et négatifs de l’ILO serait intéressant à mener.
Le projet MEREN
Le territoire de la Région Est est le plus arrosé, mais aussi le moins équipé en ressources de restitution et de sécurisation du réseau d’eau. Le Département poursuit sa politique d’aménagement hydro-agricole structurant en se concentrant sur l’équipement des microrégions Nord et Est dans la perspective d’un réseau interconnecté à l’échelle de l’île améliorant la résilience du territoire. Initié en 2005, le projet de Mobilisation des ressources en eau des microrégions Est et Nord (MEREN) vise à desservir en eau brute les communes allant de Saint-Denis à Saint-Benoît. Le projet différencie l’utilisation des ressources en fonction des usages (eaux superficielles / eaux souterraines) ainsi que la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation. Le projet MEREN a pour objet la préservation d’un foncier agricole sur près de 4 500 ha de terres cultivées. Il représente également un outil efficace de sécurisation de l’approvisionnement en eau des deux microrégions concernées et conforte leur potentiel de développement économique. Les importantes sécheresses de 2019-2020, qui ont largement affecté les nappes et généré de nombreuses coupures d’eau, motivent notamment ce projet. Les horizons de mise en œuvre s’échelonnent en quatre phases de 2020 à 2050.
Dans un premier temps, les besoins couverts par le projet concernent l’irrigation de nouvelles surfaces agricoles (840 ha à Saint-André), le besoin en eau potable des communes, le développement d’activités économiques stratégiques dont l’usine de Bois Rouge. Voir partie suivante : « Les paysages du littoral » > Processus
Enjeux
Une gestion excessivement technique de l’eau
Gestion globale de l'eau
Détentrice de records mondiaux en matière de pluviométrie, l’île de La Réunion bénéficie annuellement d’un volume de pluie suffisant, à première vue, pour couvrir les besoins de la population, de l’agriculture et de l’industrie. Les ressources annuelles sont estimées entre 3 et 5 milliards de m3, et les besoins actuels à 200 millions de m3. Mais la gestion de l’eau s’avère délicate du fait d’une répartition très irrégulière entre Est et Ouest (pluviométrie moyenne à l’est : 4 900 mm ; à l’ouest : 1 300 mm), entre les Hauts et les Bas (une eau de surface intermittente dans les Hauts et des nappes littorales pérennes dans les Bas) et dans le temps (alternance entre saison sèche et saison des pluies).
A ces handicaps naturels, s’ajoute l’évolution prévisible et à court terme des besoins en eau pour répondre à l’accroissement de la population, entraînant le risque de surexploitation et de pollution des nappes et des rivières, et un fort enjeu éducatif pour être moins dispendieux : aujourd’hui, La Réunion consomme plus de 86 m3/an et par habitant, un volume largement au-dessus de la moyenne nationale (la consommation moyenne d’eau annuelle en France en 2020 pour une personne est de 54 m3 d’eau soit 148 litres d’eau par jour).
La prise de conscience des enjeux liés à l’eau, tant au niveau économique que social, a trouvé expression dans la mise en place d’une politique de Gestion Globale de l’Eau. Initiée par le Département, en partenariat avec l’Etat et les collectivités locales, la gestion globale de l’eau définit un ensemble d’actions complémentaires destinées à sécuriser l’avenir de l’eau à La Réunion pour le bien-être de tous les Réunionnais. Elle se traduit par :
- L’élaboration d'un cadre juridique et administratif approprié : le SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux),
- La recherche de nouvelles ressources,
- Des investissements techniques en faveur d'une meilleure gestion qualitative et quantitative de l'eau (lutte contre le gaspillage, amélioration des équipements…),
- Le suivi des ressources (Observatoire Réunionnais de l'Eau),
- La sensibilisation de tous les publics.
Le SDAGE 2022-2027 a été approuvé par arrêté du préfet le 29 mars 2022. C’est l’instrument de planification qui fixe pour chaque bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs environnementaux qualitatifs et quantitatifs pour chaque masse d’eau (plans d’eau, cours d’eau, eaux côtières, eaux souterraines, masses d’eau de transition). Il décrit la politique réunionnaise dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques pour les six prochaines années. Selon l’état des lieux du bassin, seulement 8 % des cours d’eau sont en bon état écologique. Le SDAGE hérite « d’une situation dégradée que les deux cycles précédents n’ont pas permis d’améliorer ni d’infléchir et qui laisse penser que les objectifs de la directive-cadre sur l’eau ne seront pas atteints à La Réunion », pointait l’autorité environnementale dans son avis sur le projet de schéma en date du 27 janvier 2021. L’autorité environnementale recensait plusieurs difficultés à surmonter : mise en conformité de l’assainissement, disponibilité des moyens pour la restauration des milieux, maîtrise des pollutions diffuses, restauration de la continuité écologique, etc.
Une des menaces identifiées par l’autorité environnementale repose sur la gestion globale de la ressource en eau. Peu de prospectives sont menées sur les ressources et besoins futurs ; des questionnements sur la suffisance des aménagements au regard des usages anthropiques et des risques de pénurie généralisée se posent.
Cette prise en compte de l’eau dans sa gestion globale, en termes de risque, de ressource et d’assainissement, devrait être un puissant facteur de préservation et de structuration des paysages, notamment en maintenant des espaces inconstructibles et en intégrant des dispositions paysagères aux aménagements techniques entrepris. Pourtant, beaucoup reste à faire dans ce domaine.
Risques
En termes de risques, les inondations à La Réunion sont aléatoires et particulièrement dévastatrices. Du fait de sa nature géologique particulière, de ses caractéristiques climatiques et du dynamisme de sa démographie, l’Île de La Réunion est une des régions françaises les plus exposées aux risques naturels majeurs ; Le croisement entre les aléas disponibles et les populations des différentes communes de l’île indique que 125 000 personnes sont situées en zone inondable et que plus de 100 000 personnes sont exposées à des mouvements de terrain.
Toutes les communes sont concernées par ces phénomènes de crues torrentielles liées fréquemment aux perturbations cycloniques, mais dues aussi à des mouvements de terrains de grande ampleur (Salazie) ou localisés (érosion, glissements).
Cette forte vulnérabilité, et la dynamique démographique qui pousse à une urbanisation rapide, imposent la mise en place de Plan de Prévention des Risques dans la plupart des communes. Les plans de prévention des risques (PPR), à La Réunion, cartographient les zones soumises à un risque naturel (inondation, mouvements de terrain, submersion marine et recul du trait de côte) et réglementent l’utilisation et l’occupation des sols sur ces zones. Les PPR sont élaborés par les services de l’État en concertation avec les collectivités ; les plans locaux d’urbanisme et les autorisations d’urbanisme (permis de construire, déclarations préalables…) doivent s’y conformer. reunion.developpement-durable.gouv.fr/les-plans-de-prevention-des-risques-naturels
En termes de travaux liés aux risques, les endiguements de ravines ont certes protégé des zones urbaines (ou à vocation urbaine), mais beaucoup ont totalement négligé l’énorme enjeu de paysage que représentent les ravines en milieu urbain. Cela s’est traduit selon les cas par la création de caniveaux bétonnés géants ou par des enrochements liés, sans attraits : des zones de relégation.
Jusqu’en 2014, la totalité du territoire était couverte par des schémas techniques de protection contre les crues (STPC) qui proposaient chaque année, en fonction des demandes des communes (maîtres d’ouvrages), un programme d’endiguement qui bénéficiant de subventions dans le cadre du contrat de plan et du plan de développement régional.
Ressource
La rétention d’eau pluviale à la parcelle est désormais promue dans les projets d’urbanisme, de paysage et d’architecture ; elle constitue un facteur d’amélioration de la situation, et de responsabilisation des habitants.
Les techniques alternatives de gestion des eaux pluviales adaptées au contexte réunionnais sont appliquées sur le terrain et encouragées par l’État (Guide sur les modalités de gestion des eaux pluviales à La Réunion – DEAL 2012). Ces techniques fondées sur des principes de rétention (stockage), de retardement de l’écoulement (allongement du temps de concentration) et d’infiltration se traduisent sur le terrain par différents ouvrages : bassins, fossés ou noues, tranchée et puits d’infiltration. Elles sont déclinées communément sur des projets urbains s’inspirant des exemples intéressants des quartiers durables des Zac Beauséjour et Cœur de ville. Elles forment des lieux de biodiversité et de composantes paysagères structurantes.
Cependant, le manque de validation scientifique (justifications, évaluations) et de labellisation de méthodes adaptées en territoire tropical limite régulièrement les aménagements.
Enfin, les aménagements doivent éviter la stagnation des eaux (bassins aériens ou souterrains) face aux maladies vectorielles véhiculées par les moustiques (chikungunya, dengue, fièvre de la vallée du Rift, West Nile) et parasitaire (paludisme).
En termes de travaux liés à la ressource, des efforts sont faits ponctuellement pour « intégrer » dans le paysage certains éléments techniques, par exemple la canalisation de transfert des eaux dans sa traversée du site classé de Bernica (Saint-Paul). Mais cette intégration se confond souvent avec le masquage.
Les bassins de stockage du projet ILO, par exemple, sont restés des équipements purement techniques, talutés, bâchés et grillagés, alors qu’ils devraient célébrer avec faste l’arrivée bienfaitrice de l’eau en provenance de l’Est. On est loin des palais édifiés pour fêter l’arrivée de l’eau d’irrigation, comme le Palais Longchamp à Marseille par exemple, ou comme l’Esplanade du Peyrou à Montpellier. On est là face à un problème culturel majeur, aujourd’hui négligé par la puissance fonctionnaliste de l’aménagement.
En écho, le projet MEREN pourrait être l’occasion d’un véritable projet de paysage, permettant de tisser la trame des espaces agricoles et leur interface avec les espaces de nature et urbains. L’important maillage de voies techniques nécessaire pourrait servir de support de nouveaux chemins et espaces de découverte de paysage.
Assainissement
D’après les données issues des rapports sur le prix et la qualité des services et des rapports annuels des délégataires, la gestion de l’assainissement à la Réunion se répartit en 2018 entre 52% des foyers réunionnais raccordés au réseau public d’assainissement (AC) et 48% des foyers réunionnais usagers du service d’assainissement non collectif (ANC), correspondant à une estimation de 181 800 installations. On observe une légère augmentation de l’assainissement collectif par rapport à l’année précédente. Le parc épuratoire de l’île se maintient à 16 stations d’épuration en fonctionnement au 1er janvier 2020.
Le manque de système collectif freine la densité nécessaire de l’urbanisation et aggrave le mitage et la surconsommation de l’espace. Par ailleurs, la pollution véhiculée par les eaux usées et les eaux pluviales est un facteur de dégradation très important de la qualité des ressources en eaux des milieux aquatiques continentaux et des lagons.
Or la priorité donnée depuis longtemps à l’adduction d’eau nécessite encore à l’heure actuelle des financements conséquents. La mise en conformité réglementaire et la protection des milieux entraîneront des investissements considérables.
En termes de travaux liés à l’assainissement, peu de réalisations concrétisent des dispositifs de lagunage et de traitement par la phytoépuration. Le manque de foncier disponible et la crainte des maladies vectorielles pourraient être à l’origine de cette tendance. On leur reproche un besoin d’espace important, mais, judicieusement placés dans le territoire (interface entre espaces agricoles et espaces urbains par exemple), ils pourraient participer à la structuration du territoire, dans des dispositions plus douces et complémentaires aux stations d’épuration.
L’érosion des terres et la pollution des eaux
Orientations
Revaloriser les paysages de l’eau douce
Objectifs
- Favoriser la conscience de la valeur de l'eau dans la vie quotidienne
- S’adapter au climat, au changement climatique, en offrant des lieux de fraîcheur favorables au confort, à la santé et à la convivialité
- Remettre en valeur l'eau douce dans le paysage du quotidien : sites naturels des ravines, rivières, et lieux de baignade, mais aussi jeux d’eaux, fontaines, …
- Contribuer à mieux structurer le développement urbain
- Contribuer à la protection de la qualité des eaux douces et du lagon
- Contribuer à renforcer la trame verte et bleue sur les pentes de l'île
Principes
- Renforcer la lutte contre l'urbanisation illégale
- Achever les PPR
- Intégrer l'approche paysagère et écologique dans les PPR
- Faire appel à des hommes de l'art pour les aménagements hydrauliques : paysagistes, écologues, architectes en plus des compétences techniques d'ingénierie
- Eviter dès lors que c'est possible les dispositifs de génie civil et préférer les techniques mixtes ou de génie écologique
- Promouvoir la rétention d'eau à la parcelle
- Développer les systèmes d'assainissement collectif, encourager le lagunage, les traitements par phytoremédiation, les microstations
- Protéger les rebords hauts des ravines en plus des pentes, remparts et fonds
- Créer des lisières urbaines parallèles aux courbes de niveaux
- Requalifier les paysages des ravines urbaines et des embouchures, favoriser leur appropriation
- Créer des liaisons entre quartiers à travers les ravines pour réduire les coupures physiques, simplifier les cheminements, offrir des moments agréables, notamment pour les piétons et vélos : radiers, passerelles.
- Valoriser le paysage des bassins de stockage permettant l'irrigation des terres.