3. Les pentes de Saint‑Benoît

Fiche
d'identité

Les pentes de Saint-Benoît s’étendent de la Rivière des Marsouins à la Rivière de l’Est et rejoignent les pentes boisées de la Plaine des Palmistes et des hauts de Sainte-Anne. Les pentes, cultivées vers Saint-Benoît, évoluent vers Sainte-Anne en pentes de transition annonçant le massif du volcan et drainant les pentes du Rempart de la Rivière de l’Est.
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EPCI concernée : CIREST, CASUD
Communes concernées : Saint-Benoît, Sainte-Rose, la Plaine des Palmistes
Ces cartographies étant des compilations de couches pouvant évoluer, vous pouvez vous rendre sur le site Carmen (CARtographie du Ministère de l’Environnement) afin d’accéder aux couches à jour, ainsi qu’à toutes les données SIG publiques.

Unités de paysages
locales

3a. Les pentes littorales urbanisées de Saint‑Benoît
3b. Les mi-pentes cultivées de Saint‑Benoît et de Sainte‑Anne
3c. Les pentes forestières de l’est
3d. La rivière de l’est
3e. Les branles d’altitude de l’est
3f. Le mini cirque de Grand Étang
3g. Takamaka et la rivière des Marsouins
3a

Les pentes littorales urbanisées de Saint-Benoît

Elles ménagent encore quelques précieuses et fragiles coupures d’urbanisation.

3b

Les mi-pentes cultivées de Saint-Benoît et de Sainte-Anne

Elles sont dévolues à la canne majoritairement, et plus diversifées au-dessus de Sainte-Anne.

3c

Les pentes forestières de l’est

Pas de route, pas de chemin, un monde encore vierge qui s’étend de 500 à 1800 m d’altitude.

3d

La rivière de l’Est

Profonde échancrure dans les pentes assez régulières de la planèze.

3e

Les branles d’altitude de l’est

Domaine de l’avoune, largement arrosé et baigné dans les nuages, desservi par la route forestière du Piton de l’Eau.

3f

Le mini cirque de Grand Étang

Une singularité précieuse dans les grands paysages de l’île.

3g

Takamaka et la rivière des Marsouins

Le site sauvage qui détient les records de pluviométrie.

Caractéristiques
paysagères

Des sites spectaculaires et variés liés à l’eau douce.
Des pentes cultivées magnifiées par l'arrière-plan des contreforts montagneux.
Une urbanisation quasi continue sur un littoral âpre.
Un paysage agricole diversifié sillonné de ravines aux berges boisées et cultivées.
Des pentes boisées imposantes, aux reliefs complexes, riches de nombreux sites naturels.
Saint-Benoît, une ville à la croisée de la côte Est et de la Route des Plaines.
Un habitat spontané présent sur les pentes en bords de voies.
Un patrimoine architectural et paysager remarquable et fragile.
Structures paysagères

Des pentes cultivées magnifiées par l'arrière-plan des contreforts montagneux

Paysage agricole au-dessus de Sainte-Anne, avec les horizons montagneux lointains liés à Takamaka.
Les pentes de Saint-Benoît sont magnifiées par les horizons montagneux chahutés qui les dominent. Ils apportent complexité et profondeur au paysage. En continuité des pentes de Bras-Panon, vers Harmonie, les pentes basses forment un relief doucement ondulé rappelant celles de Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, sans les grandes propriétés.
Le piton Armand, ou piton de Sainte-Anne, principal relief marquant des pentes agricoles de Saint-Benoît.
Le piton de Sainte-Anne forme un des seuls repères topographiques remarquable des pentes basses et intermédiaires de Saint-Benoît ; il présente encore des reliques de forêt tropicale humide de basse altitude.

Un paysage agricole diversifié sillonné de ravines aux berges boisées et cultivées

Les pentes agricoles de Saint-Benoît.
Champ d’ananas près de la RD 3 (route Hubert-Delisle) à proximité du Piton Armand.
Les précipitations importantes favorisent un paysage plus verdoyant, plus riche en eau et en végétation qu’ailleurs dans l’île. Elles autorisent aussi une agriculture diversifiée qui contribue à la valeur du paysage agricole. A la canne à sucre dominante s’ajoutent des champs d’ananas, qui ouvrent généreusement de larges vues, mais aussi des cultures de bananiers, letchis et palmistes. Les rivières nombreuses composent comme un bocage lorsqu’elles sont accompagnées de ripisylves.
Arbres agricoles entre Saint-Benoît et l’Ilet Bethléem.
La présence d’arbres isolés en espace agricole contribue également à la qualité du paysage.

Des pentes boisées imposantes, aux reliefs complexes, riches de nombreux sites naturels

Pentes boisées sur les contreforts montagneux, mises en valeur par les longues pentes cultivées de Saint-Benoît et de Sainte-Anne. La cassure de la Rivière de l’Est au fond.

Les pentes hautes boisées, recouvertes de forêt tropicale humide de montagne, sont parcourues par de nombreuses ravines.

Au sud, elles s’étirent de 500m à 2000m d’altitude (forêt départemento-domaniale du Piton de l’Eau) et rejoignent en partie haute les plaines en partie pâturées du Piton de l’eau et du Piton Textor présentant encore des reliques de fourrés à Petits Tamarins des Hauts ou arbre fontaine au sein de fourrés éricoïdes. Ces formations naturelles se poursuivent ensuite sur les contreforts conservés du Volcan. Des formations boisées denses apparaissent jusqu’aux premiers infléchissements de la Plaine des Palmistes, là où la route des plaines entame ses premiers lacets.

Les pentes de Saint-Benoît, vue aérienne schématique des reliefs (dessin Agence Folléa-Gautier, extrait de l’étude pour la valorisation des grands paysages de La Réunion, DDE 1994).

À l’ouest, les pentes hautes boisées apparaissent extraordinairement complexes en étant profondément creusées par le cirque de Grand Étang, la rivière des Marsouins et ses affluents formant les gorges de Takamaka, mais aussi, en limite avec l’unité de paysage voisine des “pentes de l’est”, la rivière des Roches qui forme elle aussi comme un mini-cirque aux remparts de 800 m de hauteur. À ces entailles très profondes s’ajoutent des sommets (les Deux Mamelles, le Piton de la Rivière des Roches…) qui dépassent les 1000 m d’altitude. En amont de toutes ces particularités, les pentes se poursuivent de 1 400 à 2 000 m d’altitude (le Mazerin), couvertes par la forêt départemento-domaniale de la plaine des Lianes dans laquelle s’inscrit la réserve biologique du Mazerin. Peu accessibles, les hauts spectaculaires de Saint-Benoît gardent d’autant plus leur mystère qu’ils sont très souvent encapuchonnés de nuages : ils font partie des hauteurs les plus arrosées de l’île, avec même des records mondiaux de pluviométrie à Takamaka.

Des sites spectaculaires et variés liés à l’eau douce

La Rivière de l’Est

La Rivière de l’Est depuis le point de vue du Cassé.
L'ancien pont à haubans de la Rivière de l’Est en 2010 (en restauration en 2022).
Née de la Plaine des Sables, tombant au Cassé qui porte son nom en cascade grandiose sur 600 m de dénivelé, la Rivière de l’Est suit une pente très rapide à l’origine de son cours d’eau bruyant et écumeux. Malgré l’imposante entaille qu’elle creuse dans les pentes, spectaculairement visible depuis le pont de la RN2 qui la franchit entre Sainte-Anne et Sainte-Rose, elle garde son mystère en restant très peu accessible. Cette rivière pérenne présente une certaine richesse piscicole, avec présence du Chitte, espèce très rare à La Réunion et constitue un territoire de nidification et de transit pour les oiseaux marins. Ses remparts recèlent encore des reliques de végétation naturelle dont des orchidées faisant le lien avec les formations conservées d’altitude. Le Papangue, seul rapace endémique de l’île, peut également être observé à partir du pont. L’embouchure est régulièrement fréquentée par des oiseaux limicoles.

Takamaka et la rivière des Marsouins : mise en scène des plus belles cascades de l’île

Un « rempart » de cascades, Takamaka.
Vue saisissante sur le site de Takamaka depuis le parking.
Takamaka constitue un des sites exceptionnels de la Réunion. Les magnifiques vallées encaissées entre deux parois boisées imposantes dessinent un paysage de montagne, que longe la longue voie d’accès à la centrale électrique souterraine, pendant plusieurs kilomètres. L’arrivée sur le site de Takamaka est saisissante, largement altérée par le parking en premier plan. Le belvédère ouvre sur le paysage de cascades dévalant les vertigineux remparts circulaires. Le sentier étroit amorce là son départ vers le fond de la rivière. Ces remparts sont recouverts de forêt tropicale humide de basse altitude bien que certains pans abrupts et soumis à l’érosion sont recolonisés par le raisin marron venant perturber les milieux. Les oiseaux forestiers peu farouches sont facilement observables. De même, il n’est pas rare de voir le Papangue survoler les remparts. Le Lézard vert de Bourbon est également présent, et se fait discret en milieu naturel et il faut accéder aux barrages pour pouvoir l’apercevoir sur les aménagements.

Le mini cirque de Grand Étang

Grand Étang.

L’effondrement du Bras d’Annette s’écoulant autrefois vers Saint-Benoît a formé le Grand Étang, dont la rivière se serait reformée sous l’effondrement. Cette masse d’eau a pour caractéristiques principales de ne pas bénéficier d’exutoire aérien et ainsi d’infiltrer la majeure partie des eaux qui précipitent sur son bassin versant et ruissellent jusqu’à lui.

La chaîne des Mornes de l’Étang borde le Grand Étang. L’ambiance reposante s’oppose au caractère peu engageant des berges, qu’une piste cavalière emprunte.

Au niveau de la zone humide du lac, on observe une importante formation végétale subaquatique ou amphibie presque mono-spécifique avec la plus importante station de Cyclosorus interruptus de La Réunion. La zone humide de l’Étang est envahie par des poissons exotiques dont le Carrassin doré et le Guppy qui seraient en partie responsables de la grande pauvreté en vertébrés aquatiques de l’Étang.

En amont du chemin de ceinture de l’étang, la végétation est formée d’une forêt humide hétérogène de basse et moyenne altitude, dans un bon état de préservation. On y retrouve d’ailleurs, des espèces rares et remarquables dont certaines protégées comme le Bois blanc (Hernandia mascarenensis), espèce très rare et menacée de disparition à l’échelle de l’île et le Lézard vert des hauts. Mis à part le Tuit-tuit, tous les oiseaux forestiers endémiques de La Réunion y sont présents. La salangane et l’hirondelle de Bourbon sont souvent en survol au-dessus de l’étendue d’eau pour la capture d’insectes. Les remparts qui entourent la zone d’étude abritent de petites colonies de puffin de Baillon (fouquet) et le Papangue fréquente également assidûment cette zone humide. Enfin, beaucoup d’oiseaux exotiques se sont naturalisés sur le site, tels que le Merle de Maurice notamment ainsi que le cardinal.

Ce milieu est également menacé par des espèces végétales exotiques envahissantes de milieux humides, qui peuvent occuper localement des secteurs importants, c’est le cas notamment du Goyavier ou du Raisin marron.

Le site de Bethléem et la rivière des Marsouins

Ouverture grandiose sur la rivière des marsouins et les hauts, depuis le chemin d’accès à Bethléem.
Le site de Bethléem.

Le site de Bethléem est un ancien îlet habité au XVIIIᵉ siècle par une population venue se réfugier contre les attaques de forbans. En 1855, Madame Hubert Delisle y construit un ouvroir pour les jeunes filles et un asile pour vieillards. Une chapelle dédiée aujourd’hui à Notre Dame de Fatima y prend place. Les bâtiments abandonnés sont détruits en 1941. Le site reste cependant un lieu de pèlerinage. Il prend place dans le canyon grandiose de la rivière des Marsouins. Avec sa fraîcheur paisible, il constitue un espace de nature très agréable et fréquenté.

Une urbanisation quasi continue sur un littoral âpre et érodé

Le littoral de Saint-Benoît depuis la Pointe du Bourbier.
Le littoral à Saint-Benoît.

Le littoral constitué de plages de galets, venté, apparaît quelque peu ingrat, et présente ponctuellement quelques formations littorales originales (avec notamment la patate à Durand). Le parc de Bourbier-les-Rails est une des rares tentatives de reconquête du littoral.

Une urbanisation quasi continue suit le trait de côte, à l’exception de la pointe de Ravine Sèche et les environs de l’embouchure de la Rivière de l’Est qui révèlent des paysages agricoles littoraux remarquables.

Certains secteurs exposés subissent une érosion marquée sur des linéaires côtiers qui se désagrègent sous l’effet des assauts répétés des vagues. L’intégrité d’espaces naturels et du sentier littoral est ainsi menacée.

Saint-Benoît, une ville à la croisée de la côte Est et de la Route des Plaines

Depuis l’embouchure de la Rivière de l’Est : l’étalement urbain de Saint-Benoît, Bras-Fusil et Bras Canot (de bas en haut).
Depuis l’ancienne RN, Le Bourbier s’avance sur les champs de canne.
Rond-point de Bras Fusil et RN2, grand et sans attrait.
2020
1950

Saint-Benoît s’est historiquement implantée sur le littoral en rive gauche de la rivière des Marsouins. La commune se situe à la confluence entre les paysages littoraux de l’Est et les paysages des pentes menant aux hautes plaines par la RN3, seul axe traversant l’île de part en part pour relier est et sud.

La ville littorale s’est généreusement étalée, absorbant les quartiers limitrophes de Bras Canot et de Bras fusil en direction des hautes plaines. Dans le quartier de Bras Fusil aux abords du carrefour RN2/RN3, sont regroupés des équipements imposants (stade, collège…) offrant une lisière de ville peu qualifiante.

Un cœur de ville en pleine recomposition urbaine

Après le quartier de Bras-Fusil (entre 2004 et 2014), la Commune de Saint-Benoît s’est engagée dans un nouveau conventionnement sur son Programme National de Renouvellement Urbain sur quartiers Labourdonnais-Beaufonds, appelés aussi Rive droite. Le projet concerne 12 000 habitants – soit près d’un tiers de la population de la Ville – répartis sur les 154 ha.

Le projet, étalé sur une quinzaine d’années (2015-2025), vise à améliorer le fonctionnement urbain et à offrir un environnement de qualité aux habitants des quartiers concernés. En termes de paysage, le projet propose en particulier de développer une offre de jardins et de parcs publics améliorée et attractive, réconcilier la ville et l’eau (rivière des Marsouins, le littoral) par la reconquête du front de mer, relier le centre au rivage de Beaufonds par un sentier littoral, et développer le mode de déplacement doux et les jonctions avec les autres quartiers.

Un habitat spontané très présent en bord de voie

Urbanisation linéaire le long de la route Hubert-Delisle.

Sur les mi pentes, le développement des écarts a lieu à la faveur des routes qui concentrent une urbanisation diffuse et linéaire formant des écrans visuels au paysage de canne dominant : Cambourg, Chemin de Ceinture, La Confiance, les Chicots, l’Abondance… Sur le littoral ce phénomène se lit dans la traversée des bourgs : Saint François, Sainte Anne.

Un patrimoine architectural et paysager remarquable et fragile

Allée du Domaine de la Confiance.
Une route ombragée par les vieux arbres du Domaine de la Confiance.
Le Village de la Confiance bénéficie d’un patrimoine remarquable, encore isolé de l’urbanisation et signalé par ses grands et vieux arbres. Il est lié à un ancien domaine où l’ambiance pittoresque persiste dès que l’on emprunte la voie d’accès au village soulignée par l’ombre des vieux arbres, les ruines de l’usine et la vieille cheminée. Le jardin de la maison créole réhabilitée témoigne de l’histoire botanique de l’île ; il était autrefois planté de nombreux arbres à épices et fruitiers.
Jolie case traditionnelle avec ses lambrequins.
Case émergeant à peine d’une végétation luxuriante aux Orangers.
Des cases colorées avec jardins luxuriants émergent des villages, notamment de Petit Saint-Pierre et de Sainte-Anne, et annoncent l’ambiance des paysages de la côte de Sainte-Rose et Saint-Philippe.
Un jardin luxuriant et son barreau.
Abords très fleuris pour cette case située à Morange (Hauts de Sainte-Anne).
Magnifiques banians des Orangers formant un point repère sur la RN2.
Présence de gros arbres ombrageants en milieu agricole .
Le patrimoine architectural et paysager des pentes de Saint-Benoît est riche de cases, de jardins, d’arbres. Mais leur nature principalement domestique les rend fragiles.

Enjeux et préconisations

Enjeux
de préservation
et de mise en valeur
Enjeux
de réhabilitation
et de création

Enjeux et préconisations
de préservation et de mise en valeur

Les espaces agricoles, sous pression de l’urbanisation

Le paysage agricole de qualité des pentes de Saint-Benoît.

Ceci pour stopper le recul de l’activité agricole face à l’urbanisation diffuse, l’extension des écarts, la création de hameaux spontanés isolés dans des paysages ouverts, phénomènes qui banalisent les paysages, fragilisent l’économie agricole, surconsomment les terres cultivables, ne confortent pas le lien social, aggravent la dépendance à la voiture, coûtent cher en réseaux et services à la collectivité.

Les paysages agricoles diversifiés (cultures maraichères, pâturages, vergers...)

Ananas, bananiers et canne à sucre composent de remarquables paysages agricoles sur les pentes intermédiaires de Saint-François et Sainte-Anne.
Case et son poulailler sur le Chemin Morange (Hauts de Ste-Anne).
Case et son poulailler sur le Chemin Morange (Hauts de Ste-Anne).

Les paysages agricoles ou naturels littoraux (côtes rocheuses, plage, savanes, forêt littorale)

De ce paysage aux courbes douces d'Harmonie, se dégage un sentiment de sérénité.

Les espaces publics du littoral

Exemple d’espace public littoral de Saint-Benoît à revaloriser.
Le projet de Sentier littoral Est porté par la CIREST a vocation à développer une continuité de sentier pour valoriser et relier les différents espaces naturels littoraux.

Les rebords des ravines naturels ou agricoles

La Rivière des Marsouins.
Ravine Sèche depuis la Route Hubert-Delisle.

Le projet de sentier littoral Est vise à assurer la continuité entre les différents linéaires côtiers. Des itinéraires de contournement des berges de rivière, sont proposés pour rejoindre des ouvrages de franchissement. Ces parcours associent découverte de la rivière, traversée de champ de canne et de quartiers résidentiels implantés en bord de rivière.

La rivière des Marsouins à Saint-Benoît

Berges non aménagées de la rivière des Marsouins à Saint-Benoît.

Les espaces naturels humides

L'urbanisme végétal (quartier habité arboré)

Une case et son badamier en bordure de RN2 à Sainte-Anne.
Alpinias, Alamandas et autres plantes tropicales composent la majorité des jardins créoles de cette partie de l’île.
Le jardin luxuriant sert de protection aux cases contre la route .

Le patrimoine des cases et des jardins

Exemple de case et de son jardin offerts au regard du passant à Saint-Benoît.

Les routes paysages (ouvertures visuelles sur le grand paysage)

Petite aire d’arrêt depuis le chemin Grand Fond.
Fenêtre mal entretenue sur Grand Étang depuis la RN3 : peu de visibilité du site. La RN3, route des Plaines et porte d'entrée des hauts, à la sortie de Saint-Benoît et dans la traversée des pentes agricoles, offre des ouvertures sur le grand paysage. Fenêtres visuelles à valoriser dans les lacets de la RN 3 et sur Grand Étang.

Enjeux et préconisations
de réhabilitation et de création

Les accueils banalisés des sites de nature

Premier plan du site de Takamaka formé par le parking d’accueil, absence de valorisation de la voie d’accès et de l’arrivée : pas d’espace confortable pour les piétons et d’aire de repos après cette longue route…. Piètre mise en scène des ouvrages liés aux installations techniques hydrauliques dans ce paysage grandiose (couleurs, formes …)
Parc de Bourbier les Rails, site de la Marine Pointe du Bourbier, des aménagements à requalifier.

Les espaces naturels des pentes dégradés

Les espaces agricoles mités par l’urbanisation diffuse

Mitage dans les hauts de Chemin de Ceinture.

Les bâtiments agricoles isolés

Cas de bâtiment agricole nouveau sans qualité architecturale ni paysagère (au-dessus de Sainte-Anne).

Les formes urbaines et architecturales non adaptées au contexte existant

Cas de lotissement récent sans accompagnement végétal dans les hauts de Saint-François.
Nouvelles maisons dans les hauts de Ste-Anne peu caractéristiques de la région.
Un paysage de « friches agricoles » et de lisières forestières altérées​.

Le centre-ville de Saint-Benoît

Le centre-ville de Saint-Benoît, une revalorisation architecturale et paysagère à poursuivre pour renforcer l’attractivité du centre-ville.

Les centralités urbaines non affirmées

Caractère du village lié à la présence des cases traditionnelles même si le végétal est tristement absent.
Seule la boulangerie semble pouvoir perdurer, les autres bâtisses subissent une forte dégradation sans rénovation apparente à Petit Saint-Pierre.
Petit commerce à Sainte-Anne implanté en bord de RN2. L’espace public est dévolu aux stationnements.

Les ravines artificialisées (ouvrages bétonnés) ou délaissées et peu qualitatives.

Les zones industrielles et commerciales peu attractives

Problème de publicités en nombre au bord de la RN3, sortie de Saint-Benoît.
... Et demain ?
Aujourd'hui...
Ce photomontage propose une évolution possible de ce site, parmi d’autres devenirs envisageables. Il ne reflète pas une destination réelle projetée. En illustrant les recommandations générales qui figurent dans l’Atlas, il affiche un objectif purement pédagogique.

Les installations et équipements d’énergies

La centrale photovoltaïque au sol de Bethléem.
Cas de rue envahie par les réseaux aériens à Saint-Benoît.

Structures paysagères

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